C’est la barre symbolique dépassée par les capitalisations boursière d’Amazon.com et de Facebook la semaine dernière. Un évènement qui renforce la démesure de l’univers tech.

Wall Street est euphorique. Mercredi dernier, le leader mondial du e-commerce a gravi une nouvelle marche dans le gigantisme des plus grandes capitalisations boursières. Amazon.com a dépassé la barre des cinq-cent milliards sur le Nasdaq, l’indice de référence des entreprises tech. Le lendemain matin, c’était au tour de Facebook de passer ce cap. Les deux entreprises intègrent dorénavant le top cinq mondial, déjà dominé par trois géants de la technologie : Apple (798 MD$), Alphabet (667 MD$) et Microsoft (571 MD$). Toutes ces firmes ont vu la valeur de leurs stocks augmenter de plus de 40 % l’année dernière. Le Nasdaq a quant à lui déjà augmenté de 25 % depuis début janvier.

Deux fois le PIB du Canada

Les cinq leaders atteignent à eux seuls trois mille millards de dollars de capitalisation boursière. Ce montant revient à deux fois le PIB du Canada ou de la Corée du Sud, et dépasse celui de la France (2 465 MD$ l’année dernière selon le FMI et la Banque Mondiale) et du Royaume-Uni (2 619 MD$). En termes de chiffres d’affaires, les comparaisons ne sont même pas plus nuancées. Ceux d’Amazon et de Facebook cumulés (153,6 MD$), dépassent le PIB du Qatar (152,5 MD$) et talonnent celui de l’Algérie (156 MD$). Celui du « club des cinq » atteindrait à lui seul 470 milliards de dollars d’après le dernier classement Forbes, ce qui équivaut au PIB de la Belgique, ou à dix fois celui de la Croatie… Les « fous » qui croyaient qu’il était possible que la valeur d’une entreprise dépasse le billion de dollars il y a quelques années ont de plus en plus d’arguments à faire valoir.

A.R.

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