Pour sortir de l’Union européenne, le Royaume-Uni s’acquittera finalement d’une facture d’un montant de cinquante milliards d’euros. La première ministre britannique, Theresa May, qui ne voulait jusque là payer que vingt milliards d’euros, a fini par céder. Et pour cause, l’Union Européenne ne veut pas entamer les négociations temps que l’ardoise ne sera pas réglée.
L’addition s’annonce salée pour le Royaume-Uni
En mars 2019, la sortie du Royaume-Uni, de l’Union-européenne devra être effective. Pourtant, les négociations sont encore au point mort pour trouver un accord commercial. En cause, la difficulté de tomber d’accord sur le montant que le Royaume-Uni devra verser à l’Union européenne. Mais le Vieux continent a fini par obtenir gain de cause. Theresa May a donné son accord pour s’acquitter des cinquante milliards d’euros demandés. La première ministre britannique doit désormais rencontrer Michel Barnier, négociateur en chef pour le Brexit, et Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne, pour conclure ce point. Le Royaume-Uni et l’Union européenne, enfin d’accord quant au coût de cette rupture, promettent un progrès dans les négociations qui ont débuté en juin 2017.
Morgane Al Mardini
