En septembre, le premier Ministre Édouard Philippe annonçait que dans le cadre de la loi finance 2018, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) deviendrait l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Si dans sa globalité, cette réforme favorise les plus fortunés, certains contribuables seront amenés à payer plus. Qui sont les grands perdants ?

Dans un premier temps, Bercy devra faire face à un réel manque à gagner puisque l’IFI rapportera 850 millions d’euros contre cinq milliards pour l’ISF. D’après les déclarations du gouvernement, personne ne devrait voir son impôt augmenter du fait de cette réforme. Pourtant une inquiétude plane : les classes moyennes très aisées et les classes supérieures moyennes ont en effet un patrimoine qui repose majoritairement sur l’immobilier et seraient donc fortement impactées par la transformation de l’ISF.

Inciter les riches à investir dans l’économie

Ce désavantage ne concernera pas tout le monde. L’ISF s’avère positif pour ceux dont le patrimoine est investi dans les actifs mobiliers. Mais les plus avantagés seront les plus hauts patrimoines puisque leurs valeurs mobilières seront exonérées et la part d'immobilier, toujours imposée, réduite. Plus leur patrimoine augmente plus l’IFI sera intéressant. Mais toujours dans cette logique de financer l'économie, le but de cette réforme est d’inciter les Français les plus aisés à investir dans les entreprises.

Morgane Al Mardini 

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