Suite à la réorganisation de son réseau d’agence, la Société générale fermera, d’ici à 2020 plusieurs agences, engendrant d’importantes suppressions d’emplois. Des négociations avec les syndicats, pour la signature d’une rupture conventionnelle collective, sont en cours.

Fin novembre, la Société générale annonçait vouloir fermer 300 agences et supprimer 900 postes supplémentaires d'ici à 2020. Ajouté aux précédentes annonces de la banque, 500 agences seront donc fermées, soit 3 450 emplois avant la fin 2019. Comment la Société générale compte alors gérer ces suppressions de poste ? D’après elle, le projet de transformation de son réseau « se réaliserait en priorité par des mobilités internes, des départs naturels (retraites...) et prévoirait la possibilité de départs volontaires ». Un premier projet de texte a été présenté aux syndicats de l’entreprise le vendredi 19 janvier, leur accord majoritaire étant condition sine qua non

Départs volontaires

La direction a affirmé son intention d’ouvrir les négociations. L’objectif : arriver à un accord portant sur un dispositif de rupture conventionnelle collective. Cette démarche est facilitée par la nouvelle disposition prévue par les ordonnances Macron réformant le code du travail. La CGT fait part de son inquiétude. En effet 2 500 emplois restent à supprimer d’ici à 2020. Le groupe bancaire assure malgré tout que « ces suppressions de postes se feraient sans départs contraints ». Négociations à suivre.

Morgane Al Mardini 

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