Visant le marché nord-américain, le véhicule a collecté 18,5 milliards de dollars. Cependant, les observateurs craignent que les retours ne soient pas autant en verve...

Carlyle Partners VII est le dernier-né de la galaxie de la société d'investissement et c'est le plus gros fundraising de son histoire avec 18,5 milliards de dollars d'engagements. Le fonds a nettement dépassé son objectif de 15 milliards de dollars, ce qui traduit une collecte en hausse de 42 % par rapport à son prédécesseur, Carlyle Partners VI. Carlyle, ses collaborateurs et partenaires ont eux-mêmes apporté 1 milliard de dollars. Il s'agit aussi du premier fonds levé depuis le changement de gouvernance au sommet du groupe, incarné par la promotion de Kewsong Lee et Glenn Youngkin en tant que co-CEOs (en remplacement de David Rubenstein et William Conway). Son champ d'action se limitera au marché nord-américain et à cinq industries : l'aérospatial et la défense, les biens de consommation et services, la santé, les transports, et les secteurs de haute technologie, médias et télécoms. Si l'investisseur dispose de moyens colossaux pour ses prochains tickets minoritaires ou majoritaires – l'appétit des LPs pour les rendements du private equity est grandissant –, les observateurs craignent que les retours soient plus faibles voire, plus incertains, en raison d'une diminution des opportunités de deals. En effet, les fonds, contraints de déployer leur (énorme) capital coûte que coûte, sont tentés d'investir dans des business moins profitables ou plus risqués. Pour rappel, Carlyle Partners VI a investi dans des entreprises telles que Dealogic, Vogue International et Atotech.

 

FS

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