Un an et demi après avoir levé 1,5 million d’euros auprès de PointNine et Kerala Ventures, PlayPlay signe un nouveau tour. La résilience du modèle de la plateforme d’édition de vidéos en ligne a réussi à fidéliser ses investisseurs qui participent à la série A de 10 millions d’euros menée par Balderton.

À peine trois ans après son lancement, Playplay peut déjà se targuer de compter la moitié du CAC 40 parmi ses clients, avec notamment Orange, Safran, EDF ou encore Crédit agricole. "Aujourd’hui, la vidéo est le contenu partagé le plus viral sur les plateformes digitales mais reste cependant un contenu complexe et cher à produire. Notre mission est donc de rendre la création vidéo accessible à n’importe quel utilisateur, tout en garantissant un contenu hautement qualitatif et professionnel ainsi que le meilleur storytelling", déclare Thibaut Machet, PDG et cofondateur de PlayPlay. Pour répondre à cet enjeu, son modèle est très attractif. Grâce à sa solution hautement simplifiée d’édition de vidéos, dont l’abonnement mensuel commence à 200 euros, PlayPlay permet de créer des vidéos de façon illimitée pendant un an, pour le prix d’une vidéo faite par une agence.

La start-up compte aujourd’hui 40 collaborateurs et plus de 300 clients qui éditent chaque mois plus de 40 000 vidéos. Néanmoins, Thibaut Machet estime que la crise ralentira ses projets de recrutement et de prospection, mais que la tendance de fond qui porte l’activité vidéo est pérenne. Tant et si bien que PlayPlay n’a eu aucun mal à boucler sa série A de 10 millions d’euros auprès de Balderton Capital et de ses investisseurs historiques, PointNine et Kerala Ventures. Celle-ci servira à recruter des développeurs et du personnel pour ses équipes produits afin d’accélérer sa croissance en Europe, mais aussi aux États-Unis, où la start-up envisage de créer un bureau d’ici la fin de l’année.

Baptiste Delcambre

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