La philanthropie permet aux entreprises de contribuer au bien commun. Dons financiers, partage de compétences, mise à disposition de profils qualifiés, actions conjointes entre plusieurs sociétés... Il existe bien des manières d’agir efficacement. Focus sur des méthodes qui marchent

La philanthropie continue de gagner la France. En 2022, l’Hexagone comptait 5300 fondations et fonds de dotation pour un poids économique de 40 milliards d’euros, selon les chiffres dévoilés cet été par l’observatoire de la Fondation de France. Bien que les particuliers en restent les principaux fondateurs, les entreprises s’engagent de plus en plus.

Leur domaine d’intervention de prédilection ? L’action sociale, qui compte pour un quart des dépenses, précise la Fondation. Si les arts, la culture, la santé et l’éducation mobilisent, les fondations s’intéressent de plus en plus à la question environnementale. Elles ont également une volonté forte d’agir au niveau des territoires : plus de la moitié d’entre elles interviennent à l’échelle départementale.

Ces évolutions sont en ligne avec les grandes problématiques de l’époque. Si la philanthropie d’entreprise a commencé à se développer en France en s’intéressant à la culture, ce sont bien les sujets de solidarité qui ont pris de l’ampleur lorsque les questions de grande précarité ont été mises sur le devant de la scène dans les années 1990-2000. Aujourd’hui, le changement climatique et la nécessité de s’engager pour les territoires dans lesquels elles exercent poussent les entreprises à embrasser davantage ces sujets. Car la philanthropie est indissociable de la question sociale en France. La générosité est plus que jamais nécessaire pour répondre aux grands enjeux qui, s’ils ne sont pas traités, impacteront aussi bien la société que l’économie.

États-Unis, là où tout commence

Axelle Davezac (Fondation de France) : "Les entreprises doivent établir une stratégie de philanthropie"

François Debiesse (Admical) : "Seules 9% des entreprises françaises sont mécènes"

Mécénat, la France aussi maîtrise !

Bénédicte Gueugnier (Un esprit de famille) : "La philanthropie familiale n’attend pas de contrepartie"

Les clés pour agir efficacement

Philippe-Henri Dutheil : "L’acte de générosité, c’est un coup de cœur"

Hugo Lepee (Emmaüs Défi) : "Pour aider les associations, il n y a pas que l’engagement financier"

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