Entretien avec le président de Demeter Partners à l'occasion du lancement d'un nouveau fonds.
Olivier Dupont (Demeter Partners) : « Le marché des cleantech redevient porteur en France »
Décideurs. Quelle est la stratégie de Demeter Partners qui investit depuis dix ans dans les énergies renouvelables ?
Olivier Dupont. Trois axes ont fondé la société : investir dans les secteurs éco-industriels (traitement des eaux et des déchets) et de l’éco-énergie ; se développer en Europe, avec un bureau en Allemagne et en Espagne ; et investir, pour commencer, majoritairement en capital-développement (à hauteur de 70 % et 30 % en capital-risque) mais avec un fort intérêt pour les technologies innovantes. En 2006, nous avons finalisé un premier closing à 105 millions d’euros pour notre premier fonds. Avant même de l’avoir investi en totalité, nous en avons lancé un deuxième, avec une levée de 203 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels, tels que la Caisse des dépôts, l’IFP, le CIC, Cardiff BNP Assurances et le Crédit coopératif, ainsi que plusieurs investisseurs étrangers dont le hollandais Robecco.
Décideurs. Vous lancez, en 2015, votre quatrième fonds. Quel est son positionnement ?
O. D. Ce fonds est dédié aux infrastructures du secteur de l’environnement et de la transition énergétique. Nous investirons dans des projets greenfield et brownfield. Les infrastructures concernées sont les énergies renouvelables, le traitement de l’eau et des déchets, ainsi que l’efficacité énergétique (réseaux de chaleur, éco-mobilité, performance énergétique, smart grids, stockage de l’énergie). Nous avons fait un premier closing à cinquante millions d’euros et l’objectif final est de cent millions d’euros, investis en fonds propres et quasi-fonds propres dans des projets majoritairement français.
Décideurs. Constatez-vous une montée en puissance des cleantech en France ?
O. D. En France, ce marché recommence à être porteur, du fait de la convergence entre les cleantech et l’IT, avec notamment les objets connectés permettant d’économiser de l’énergie et des ressources, et les nouveaux modèles de l’économie du partage. Quant aux énergies renouvelables, même si elles marquent le pas en Europe, tout le monde a aujourd’hui compris qu’elles allaient représenter une part importante de l’énergie dans le monde.
Propos recueillis par Sophie Da Costa
Olivier Dupont. Trois axes ont fondé la société : investir dans les secteurs éco-industriels (traitement des eaux et des déchets) et de l’éco-énergie ; se développer en Europe, avec un bureau en Allemagne et en Espagne ; et investir, pour commencer, majoritairement en capital-développement (à hauteur de 70 % et 30 % en capital-risque) mais avec un fort intérêt pour les technologies innovantes. En 2006, nous avons finalisé un premier closing à 105 millions d’euros pour notre premier fonds. Avant même de l’avoir investi en totalité, nous en avons lancé un deuxième, avec une levée de 203 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels, tels que la Caisse des dépôts, l’IFP, le CIC, Cardiff BNP Assurances et le Crédit coopératif, ainsi que plusieurs investisseurs étrangers dont le hollandais Robecco.
Décideurs. Vous lancez, en 2015, votre quatrième fonds. Quel est son positionnement ?
O. D. Ce fonds est dédié aux infrastructures du secteur de l’environnement et de la transition énergétique. Nous investirons dans des projets greenfield et brownfield. Les infrastructures concernées sont les énergies renouvelables, le traitement de l’eau et des déchets, ainsi que l’efficacité énergétique (réseaux de chaleur, éco-mobilité, performance énergétique, smart grids, stockage de l’énergie). Nous avons fait un premier closing à cinquante millions d’euros et l’objectif final est de cent millions d’euros, investis en fonds propres et quasi-fonds propres dans des projets majoritairement français.
Décideurs. Constatez-vous une montée en puissance des cleantech en France ?
O. D. En France, ce marché recommence à être porteur, du fait de la convergence entre les cleantech et l’IT, avec notamment les objets connectés permettant d’économiser de l’énergie et des ressources, et les nouveaux modèles de l’économie du partage. Quant aux énergies renouvelables, même si elles marquent le pas en Europe, tout le monde a aujourd’hui compris qu’elles allaient représenter une part importante de l’énergie dans le monde.
Propos recueillis par Sophie Da Costa
