ImmoStat constate un niveau moyen de 20,6 % des mesures d'accompagnement dans le marché de bureau francilien au premier semestre. Ce taux augmente régulièrement depuis le début de l'année.

Les locataires ont-ils réellement acquis autant de pouvoirs sur les loyers ? ImmoStat fournit un élément de réponse grâce à son nouvel indicateur trimestriel, lancé fin 2014, qui mesure le niveau moyen des mesures d'accompagnement des transactions locatives de bureaux en Île-de-France. Pour sa deuxième publication, le GIE enregistre une progression, au deuxième semestre 2015, de 0,2 points par rapport au trimestre précédent. La même hausse a été enregistrée au premier semestre, ce qui porte à + 0,4 points le différentiel depuis le début de l'année, pour un taux moyen de 20,6 %.


Des disparités sectorielles

Ce sont les transactions de bureaux de plus de 5 000 mètres carrés qui sont les plus concernées, avec un delta de + 2,7 % pour le seul deuxième trimestre 2015, par rapport aux autres transactions. L'indicateur révèle de fortes disparités entre les secteurs de marchés : le taux moyen n'est que de 12,4 % dans Paris centre ouest (hors QCA), alors qu'il grimpe à 23,4 % à La Défense. La plus forte progression semestrielle est enregistrée dans le Croissant ouest. Cette hausse laisse apparaître en filigrane les efforts toujours plus importants auxquels consentent les propriétaires face à la concurrence du marché : le locataire est devenu roi.


Trois grands types de mesures

L'indicateur prend en compte les transactions de bureaux de plus de 1000 mètres carrés de ses membres, en Île-de-France, sur les 12 derniers mois. Les calculs portent sur la majorité des transactions franciliennes, puisque le GIE couvre 61 % de la demande placée des transactions précédemment décrites. Les mesures prises en compte sont les franchises, les participations aux travaux, et les loyers progressifs.


B.B.

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