920 millions d'euros investis dans le résidentiel en bloc

920 millions d'euros, c'est le montant des investissements, en immobilier résidentiel en bloc dans l'ancien, au premier semestre 2015*. Le montant est stable, affichant une progression de 0,2 % par rapport au premier semestre de l'année précédente. Le manque de biens se faisant toujours sentir, il existe une forte demande insatisfaite, du côté des investisseurs, maintenant les prix à des niveaux importants, éloignant les investisseurs court terme (13,7 % des engagements), et maintenant les taux de rendement prime à des niveaux « historiquement bas » : 2,5 % en moyenne à Paris, 3,25 % en région parisienne, et 4 % en province. Les investisseurs privés et family office sont majoritaires, avec 31,9 % des engagements, talonnés par les institutionnels (31,7 %), et suivis par les bailleurs sociaux (22,8 %).

Paris attire toujours autant

La capitale et sa région accaparent toujours la grande majorité des investissements, avec respectivement 46 % et 43,4 % des transactions enregistrées, en légère baisse de volumes pour Paris mais avec un doublement des montants investis en Île-de-France (Paris exclue). La province a attiré les 10,6 % restants, en progression de 70 % (en volumes). Les prévisions sont optimistes pour le deuxième semestre 2015, qui devrait « se rapprocher des meilleurs niveaux observés sur un semestre en 2012 et 2013, de belles transactions et des portefeuilles devant être actés d'ici la fin de l'année ».

*Cette étude porte sur la mise en commun des données de marché de six grands cabinets spécialisés (BNP Paribas Immobilier résidentiel V2I, Catella Residential, CBRE Capital Markets, Crédit Foncier Immobilier, Foncia Valorisation et JLL) représentant 45 % des engagements. Les transactions comptabilisées portent sur des immeubles anciens dont les montants de transactions supérieurs à deux millions d'euros.

B.B.