Le Conseil d'administration a approuvé le budget initial de l'agence pour l'exercice 2019 à hauteur de 2,5 milliards d’euros.

Les moindres recettes issues des amendes radars, liées notamment aux fortes dégradations récentes de ces équipements, ont fait peser des risques importants sur la capacité à conclure un budget pour l’AFITF cette année.

Pour autant, le Gouvernement a souhaité que les investissements dans les transports ne soient pas tributaires de cet aléa. Après un important travail mené ces dernières semaines, l’Etat est ainsi parvenu à conclure un budget pour l’AFITF ambitieux, sincère et réaliste, qui correspond à l’ambition qu’avait fixée le Gouvernement.

Le budget approuvé aujourd’hui consacre ainsi une augmentation significative des investissements de l’Etat dans les transports, en hausse de 10% sur un an et de 31% par rapport à la moyenne annuelle exécutée sur 2013-2017. Ce budget permettra d’assurer l’ensemble des investissements sur lesquels s’était engagé l’Etat pour cette année. Il est en pleine cohérence avec les priorités de la programmation des investissements présentée dans le projet de loi d’orientation sur les mobilités, qui sera prochainement examiné au Sénat.

Le Conseil d'administration a ainsi pu délibérer sur 24 conventions et avenants pour un montant total engagé de 1,2 milliard d'euros, portant notamment sur :

1) la régénération routière et les opérations routières prévues dans le cadre des CPER et les aménagements prioritaires de la route Centre Europe Atlantique.

2) le secteur ferroviaire, dont les opérations prévues dans le cadre des CPER et CPIER, la sécurité ferroviaire, l’accessibilité ferroviaire;

3) le secteur fluvial, notamment la restauration et la modernisation du réseau fluvial et le financement des CPER.

4) le secteur maritime, notamment les opérations d’aménagement portuaire et la protection du littoral.

5) les projets de transports collectifs en site propre d’agglomération (15 conventions) issus des 2ème et 3ème appels à projets TCSP, le financement d’opérations de transports collectifs d’agglomération en Île-de-France (CPER) et le financement de modes doux dans le cadre des CPER.

Le budget prévoit également la tenue des engagements pris en 2018 en matière de renouvellement des matériels des trains d’équilibre du territoire ainsi que les études sur l’amélioration de plusieurs nœuds ferroviaires.

Ces décisions confortent l’engagement fort souhaité par le gouvernement sur ses orientations prioritaires dans les transports qu’il s’agisse de la préservation et modernisation des réseaux, l’amélioration des transports du quotidien et le désenclavement ou de la poursuite d’une politique volontariste sur le fret et la logistique.

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