Kwerk se différencie dans l’univers des bureaux partagés avec son approche centrée sur le Wellworking. Lawrence Knights et Albert Angel, les cofondateurs, nous dévoilent leur concept et leurs ambitions.

Décideurs. Pouvez-vous nous présenter Kwerk ?

Lawrence Knights. Kwerk est la transcription phonétique d’un mot anglais qui signifie « décalé ». Albert et moi-même avons créé cette marque en février 2015 pour proposer une nouvelle façon de vivre au travail. Notre business model repose sur deux métiers : les bureaux partagés, qui représentent 80 % de notre activité et les salles de séminaires à la journée. Nous sommes locataires des lieux opérés. Nous en comptons aujourd’hui quatre en activité à Boulogne-Billancourt, dans le 8e arrondissement de Paris et dans la tour First à La Défense. Un cinquième de 6 500 m² est en cours de développement rue de Courcelles. Il ouvrira ses portes dans un an.

Albert Angel. Nous souhaitons affirmer notre différence en mettant l’accent sur le Wellworking au travers de ses cinq piliers. Le design constitue le premier. En tant qu’architecte designer, j’ai pensé les espaces autour des cinq sens et pour une expérience immersive. Je veux inspirer, faciliter les discussions et les rencontres. Nous avons développé des postes de travail thérapeutiques et différents types d’assise pour permettre à nos membres de se sentir bien. Troisième pilier, nous avons concocté un programme de cours collectifs avec du yoga, du cardio, du Pilates et de la méditation pour inciter nos membres à entretenir leur santé physique mais aussi mentale. Nous avons également aménagé des espaces dédiés à ces activités et travaillé l’offre de restauration dans la même logique. Tout est internalisé chez Kwerk pour répondre le plus rapidement possible aux besoins de nos membres, ce qui constitue le quatrième pilier du Wellworking. Enfin, nous cherchons à mettre en relation les petites structures et les grands groupes pour créer un véritable écosystème.

Quelles sont les grandes lignes de votre stratégie de développement ?

L. K. Nous voulons développer une offre à destination des grands comptes. Ces derniers cherchent de plus en plus à s’implanter dans les espaces de coworking et nous devons être capables de leur proposer un niveau de personnalisation élevé en plus d’une expérience différente. Nous nous concentrerons dans un premier temps sur le quartier central des affaires parisien car Kwerk est identifié comme un opérateur référent dans ce secteur et de nombreuses entreprises cherchent à y grandir. En parallèle, nous voulons dépoussiérer l’activité des séminaires et être considérés comme la marque la plus innovante du marché grâce à notre valeur ajoutée en matière de design, de bien-être et de capacité à inspirer.

Quelles sont vos ambitions à moyen terme ?

A. A. Nous souhaitons passer de 17 000 m² en signés-développés à 30 000 m². Néanmoins, nous ne sommes pas dans une course à la taille. Nous sommes obsédés par la qualité du service rendu et par la satisfaction de nos clients. Nous avons également l’intention de nous développer en Europe. Notre produit répond parfaitement aux attentes des entreprises implantées dans les global cities du continent et nous y voyageons régulièrement pour prospecter. Enfin, nous pourrions aussi nous développer dans les grandes métropoles régionales sous une autre marque pour coller aux besoins spécifiques des travailleurs dans ces territoires.

Propos recueillis par François Perrigault (@fperrigault)

Cette interview est extraite du hors-série contenant les entretiens réalisés par Décideurs lors du Mipim 2019.

Newsletter Flash

Pour recevoir la newsletter du Magazine Décideurs, merci de renseigner votre mail

GUIDE ET CLASSEMENTS

> Guide 2024