Fondée en 2016, Comet Meetings a cassé les codes du séminaire non résidentiel. Et la société ne compte pas s’arrêter là. Explications avec Victor Carreau, cofondateur et CEO de Comet Meetings.

Décideurs. Pouvez-vous nous présenter Comet Meetings ?

Victor Carreau. Nicholas Findling, Maxime Albertus et moi-même avons lancé notre société en 2016 après avoir travaillé notre concept pendant un an avec Pierre Kosciusko-Morizet, Jean-Romain Lhomme et Jérôme Muffat au sein de PJX10, un club de réflexion. Comet Meetings répond à une double problématique. D’abord émotionnelle, car nous avons constaté une inadaptation entre l’offre de lieux dédiés aux séminaires d’entreprise et les besoins des clients qui cherchent à stimuler la créativité de leurs équipes au travers de ces événements. Nous proposons un service client digne de l’hôtellerie haut de gamme et avons pensé le parcours clients dans une approche retail afin d’optimiser tous les points de passage. Ensuite, Comet Meetings répond à une problématique immobilière car le bail 3-6-9 a ses vertus mais engendre une facture importante. Nous avons fait le choix de signer des baux sur des durées bien plus longues, d’investir dans les actifs comme si nous en étions propriétaires et de proposer notre espace à la location pour une journée. Résultat : nos espaces de comeeting ont un coût inférieur de 40 % à l’offre qui faisait référence jusqu’alors sur le marché. Nous exploitons actuellement trois espaces à Paris qui totalisent 5 000 m² et avons levé 10 millions d’euros depuis la création de notre société.

Quels sont vos principaux axes de développement ?

Nous voulons mailler le territoire français en nous concentrant sur les berceaux privilégiés par les grandes entreprises. Nous ciblons donc les grandes métropoles françaises. Nous avons également l’intention de nous étendre à l’étranger en assurant le même niveau de service et de parcours clients. Néanmoins, nous veillons à proposer un univers et une expérience différents dans chaque lieu. Nous exploitons actuellement une jungle urbaine, une usine industrielle et un hôtel statutaire dont nous avons cassé les codes en le modernisant. En parallèle, nous discutons avec des acteurs immobiliers de premier plan pour amener de la flexibilité dans les grands ensembles et proposer une expérience unique qui permettra aux collaborateurs de s’épanouir au travail. Nous espérons concrétiser rapidement nos premiers projets dans ce registre.

Quelles sont vos ambitions ?

Nous voulons devenir le leader de la réunion et du séminaire non résidentiel en France et en Europe. Mais nous ne nous fixons pas d’objectifs en termes d’ouverture d’espaces. Pour devenir le « WeWork du comeeting » sur le continent, nous devons continuer à proposer la meilleure expérience possible à nos clients.

Propos recueillis par François Perrigault (@fperrigault)

Cette interview est extraite du hors-série contenant les entretiens réalisés par Décideurs lors du Mipim 2019.

Newsletter Flash

Pour recevoir la newsletter du Magazine Décideurs, merci de renseigner votre mail

GUIDE ET CLASSEMENTS

> Guide 2024