Linkcity qui vend l’intégralité de l’opération Ilot Fertile, Kristelle Wauters qui rejoint Mercialys, les première estimations de l’impact du coronavirus sur le transport aérien… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières et urbaines du 24 février 2020.


Linkcity vend l’intégralité de la programmation d’Ilot Fertile à Paris 19e

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(©TVK)

Linkcity Ile-de-France a signé les ventes de l’intégralité de la programmation d’Ilot Fertile, opération lauréate de « Réinventer Paris 1 » qui s’étend sur 1,3 hectare dans le 19e arrondissement à Paris. « Une étape majeure qui a lancé la construction du tout premier quartier zéro carbone de Paris », précise le communiqué de presse. Les partenaires de l’opération se sont retrouvés pour signer simultanément les 10 actes qui concrétisent le lancement opérationnel d’Ilot Fertile. Linkcity Ile-de-France s’est porté acquéreur du terrain auprès de la Ville de Paris et a concrétisé les actes nécessaires auprès de SNCF Réseau. Swiss Life Asset Managers France a signé deux VEFA pour le compte d’un fonds dédié à l’Ircantec : 79 logements libres représentant une SDP d’environ 4 600 m² et 228 lits d’auberge de jeunesse représentant environ 1 900 m² ainsi que le complexe sportif de 3 500 m² comprenant des cours de padel, badminton, squash, des espaces fitness et un mur d’escalade. L’UCPA et l’ANRU ont également investi dans l’auberge de jeunesse et le complexe sportif. Ils seront exploités par l’UCPA, qui y développera un de ses huit multiplexes sportifs « UCPA Sport Station ». ICF Habitat La Sablière, filiale francilienne d’ICF Habitat, bailleur social de SNCF a signé en VEFA un incubateur de start-ups d’environ 500 m² SDP ; un living-lab d’environ 100 m² SDP ; une résidence sociale de 150 logements représentant une surface d’environ 3 600 m² SDP (dont l’exploitation est confiée à Parme) ; une résidence pour étudiants comprenant 164 studios pour environ 3 900 m² SDP (dont l’exploitation est confiée à ARPEJ) ; 16 logements locatifs sociaux et 31 logements intermédiaires (leurs surfaces cumulées représentent environ 2 500 m² SDP). STAM Europe, pour le compte du fonds Madeleine, a signé une VEFA pour environ 7 400 m² SDP de bureaux en blanc. DWS pour le compte de l’un de ses fonds immobiliers institutionnels, a signé une VEFA d’environ 5 700 m² SDP pour la réalisation d’un hôtel dont l’exploitation des 129 clés a été confiée à Zoku, qui s’est engagé via la signature d’un bail en état futur d’achèvement. L’exploitant y proposera un concept d’appart-hôtel. Segro a signé une VEFA d’environ 1 000 m² SDP pour la base logistique urbaine du dernier kilomètre. H2I a signé en VEFA 6 commerces pour un total d’environ 900 m². En parallèle, la signature du marché de travaux en entreprise générale et de l’ordre de service du démarrage a eu lieu avec Bouygues Bâtiment Ile-de-France.

 

Herrmann Frères et Fils et Wilson Finance vendent le 11 boulevard Magenta à Paris 10e

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(©D.R.)

Herrmann Frères et Fils et Wilson Finance ont cédé le 11 boulevard Magenta à Paris 10e. Il s'agit d'un immeuble R+6 de 1 500 m² situé dans le quartier de la place de la République. L'immeuble a été libéré de ses occupants et transformé en immeuble de bureaux. L'acquéreur est un investisseur institutionnel français long terme. Le vendeur était conseillé par JLL et par l'étude Attal. « D'autres acquisitions et cessions seront annoncées prochainement par Herrmann Frères et Fils et Wilson Finance », conclut le communiqué de presse.

 

Lancement d’un appel à projets pour le financement d’actions d’économies d’énergie dans les bâtiments de l’État

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A la suite du Conseil de défense écologique du 12 février et dans le cadre de la stratégie pour des services publics éco-responsables, la direction de l’immobilier de l’Etat et la direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages ont lancé un appel à projets auprès des services de l’Etat pour financer des travaux « à gains rapides » présentant un temps de retour sur investissement (RSI) court grâce aux économies d’énergie réalisées. Cet appel à projets s’intègre dans un programme d’économie d’énergie à gains rapides comportant d’autres axes d’intervention qui seront mis en œuvre progressivement au cours de l’année 2020. Les travaux ciblés doivent correspondre à des actions « simples, immédiates et économes ». Pour être éligibles, les travaux doivent porter sur des bâtiments dont l’Etat est propriétaire ou ceux dont il assume la responsabilité de porter les dépenses relevant de l’entretien du propriétaire. Ils peuvent donc concerner également les opérateurs de l’Etat. Les actions présentant un temps de retour sur investissement entre 1 et 5 ans sont privilégiées. Le plafond est fixé à 10 ans. Ces actions peuvent être de plusieurs types : amélioration de l’exploitation du bâtiment ; remplacements d’équipement techniques (le recours à des énergies renouvelables sera privilégié dans le cadre de ces remplacements) ; optimisations techniques des équipements ; travaux d’économie d’énergie. Leur mise en œuvre devra s’accompagner d’une information auprès des occupants. Cet appel à projets et les modalités de son déroulement seront publiés début mars sur le portail immobilier de l’Etat. Les candidatures émanant des services de l’Etat concernés sont attendues pour le 10 avril pour être centralisées au niveau régional ou ministériel, et transmises par les responsables de programme (RBOP) auprès de la Direction de l’immobilier de l’Etat et de la direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages après qu’ils en aient vérifié la conformité. « Un suivi et une évaluation précise du programme d’actions d’économie d’énergie à gains rapides seront assurés, afin de tirer tous les enseignements de la mise en place inédite de cette enveloppe en faveur de la réduction de la consommation énergétique des bâtiments de l’Etat », souligne le communiqué de presse. Ce nouvel appel à projets fait suite à celui lancé en 2018 et piloté par la Direction de l’immobilier de l’Etat dans le cadre du grand plan d'investissement. Il a permis de financer pour 1 Md€ 39 projets de rénovation ou de reconstruction des cités administratives.

 

Care Promotion entre au capital de CAHP-IDF

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Care Promotion a souhaité entrer au capital de CAHP-IDF (Collectif d’animation de l’habitat participatif en Ile-de-France). Ce dernier est une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui vise à rendre l’habitat participatif accessible à tous. Dans ce mode de production de logements, des groupes de citoyens conçoivent, créent et gèrent leur habitat collectivement. Ces programmes intègrent leur futur logement privatif ainsi que des espaces intérieurs et extérieurs partagés nécessaires au projet de voisinage imaginé par les habitants. « L’habitat Participatif en France, c’est aujourd’hui plus de 2 000 logements habités, et près de 400 projets en cours d’étude ou en travaux », précise le communiqué de presse. Care Promotion, avec l’appui des compétences et des savoir-faire des collaborateurs de CAHP-IDF, entend accompagner les collectivités territoriales, les aménageurs et les acteurs de la politique de la ville « qui souhaitent faire de l’habitat participatif un outil de développement de leur territoire ». Par la réalisation des études et diagnostic préalables et par la constitution et l’animation du groupe de futurs voisins qui se prolonge au-delà de l’emménagement des familles, Care Promotion et CAHP-IDF promottent la réussite de ces projets. François CORREIA, DGA associé de Care Promotion, siègera au sein du conseil d’orientation de CAHP-IDF.

 

Mercialys nomme Kristelle Wauters directrice des opérations immobilières

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Kristelle Wauters rejoint Mercialys au poste de directrice des opérations immobilières, en charge de la direction commerciale, de la direction de l’asset management et de l’innovation immobilière. Elle intègre le comité managérial et rapporte à Vincent Ravat, directeur général. Kristelle Wauters a commencé son parcours professionnel chez DTZ Asset Management en finance, investissement puis asset management pour le compte de fonds opportunistes. Elle a ensuite rejoint Constructa Asset Management comme directrice des investissements. Elle était depuis 2012 directrice des investissements en Europe continentale et des développements tertiaires chez Aviva Investors Real Estate France, où en 2016 elle a été nommée directrice générale déléguée. « Le patrimoine de Mercialys, valorisé à 3 634,4 M€ droits inclus à fin décembre 2019, est essentiellement constitué de centres commerciaux de proximité leaders dans leur zone de chalandise, précise le communiqué de presse de la foncière. En parallèle de la gestion de cette base d’actifs, la Société mène des projets innovants afin de répondre à la polarisation du marché de l’immobilier commercial et aux nouveaux besoins des consommateurs. »

 

Gilles Pruvost à la tête du nouveau département investissement et transactions de Crédit Foncier Immobilier

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Les activités investissement et bureaux de Crédit Foncier Immobilier se regroupent pour créer le département investissement et transactions sous la direction de Gilles Pruvost. Ce dernier, dont une des principales missions est le développement des synergies entre les deux activités, s’appuie sur les équipes dirigées par Daniel Erith, promu directeur investissement et Philippe Korchia, promu directeur location et vente utilisateurs. Afin d’accompagner sa croissance, notamment auprès des établissements du groupe BPCE (Banques Populaires et Caisses d’Epargne), l’équipe investissement passera de 10 à 14 collaborateurs. De son côté, l’équipe location et vente utilisateurs doit se repositionner sur le marché des moyennes et grandes surfaces notamment en 1ère couronne. De nouveaux commerciaux « expérimentés » sur ce secteur sont en cours de recrutement. Gilles Pruvost - MRICS - a 25 ans d’expérience dans l’immobilier. Il a rejoint CFI en septembre 2013 après avoir travaillé pour CBRE Capital Markets pendant 16 ans. Daniel Erith (MRICS) a intégré CFI en 2015 en tant que directeur international. Diplômé des universités de Nottingham et de Reading, il cumule 17 ans d’expérience en immobilier d’entreprise en France. Auparavant, Daniel Erith a passé 3 ans en expertise chez DTZ puis 9 ans au département investissement de CBRE. Il a la double nationalité franco-britannique. Philippe Korchia a rejoint CFI en 2018 en tant que consultant senior moyennes surfaces dans l’équipe bureaux. Diplômé en droit et de formation ICH, Philippe Korchia commence sa carrière chez DTZ, en tant que consultant bureaux Paris, pendant 5 ans. Il rejoint ensuite Savills en tant que consultant senior en location et vente utilisateur grande surface sur Paris et l’ouest parisien. 6 ans plus tard, il intègre le cabinet Flabeau.

 

Jonathan Kelly rejoint Blackstone Infrastructure Partners

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Blackstone Infrastructure Partners (BIP) a nommé Jonathan Kelly, ancien directeur et responsable européen chez Brookfield Infrastructure, directeur général et responsable des infrastructures européennes. Dans le cadre de sa nouvelle fonction, il aura pour mission de constituer une équipée européenne dédiée à cette activité et de rechercher des opportunités d’investissement dans la région. Il prendra ses fonctions au bureau de Londres de Blackstone le 6 avril. BIP est un véhicule d'investissement axé sur les infrastructures dans les transports, l'énergie (services publics, intermédiaire et renouvelables), les communications, l'eau et les déchets. Il a levé 14 Mds$ en 2019.

 

Isabelle Kocher quitte Engie avant la fin de son mandat

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(©D.R.)

Le conseil d’administration d’Engie a entériné l’acceptation par Isabelle Kocher de la proposition qui lui a été faite de mettre fin à ses fonctions de directrice générale sans attendre le terme de son mandat prévu pour mai 2020. Elle a par ailleurs remis sa démission de son mandat d’administratrice d’Engie. « En retrouvant le chemin d’une croissance durable, Engie ne s’est pas seulement économiquement redressé, Engie est devenu un symbole pour un modèle d’entreprise plus moderne et plus engagé, précise Isabelle Kocher. Je suis profondément convaincue que seule une action très forte contre le réchauffement climatique, et plus largement contre un modèle qui surconsomme massivement les ressources naturelles et laisse se développer les inégalités, saura répondre aux inquiétudes des générations futures qui ont encore du mal à voir dans quel cadre leur vie s’inscrira. Je remercie le conseil d’administration pour son soutien. » Afin d’assurer la transition, le conseil d’administration a par ailleurs décidé de nommer avec effet immédiat Claire Waysand, secrétaire générale, en qualité de directrice générale, dans le contexte d’une direction collégiale avec Paulo Almirante, DGA et directeur général des opérations et Judith Hartmann, dga et directrice financière. Le conseil confie à Jean-Pierre Clamadieu la mission d’apporter son appui à la direction générale de transition pour assurer le bon déroulement de cette phase.

 

Le seuil de capacité des appels d’offres pour le photovoltaïque sur les bâtiments passe à 300 kW

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A l’occasion du Salon international de l’agriculture, Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé le rehaussement du seuil de capacité pour les appels d’offres à 300 kW pour le photovoltaïque, au lieu de 100 kW auparavant. Les installations de panneaux solaires sur toiture de moins de 300 kWc (soit moins de 3 000 m² de toiture) seront ainsi dispensées de passer par une procédure d'appel d'offres pour obtenir un soutien public.

 

Première évaluaton de l'IATI sur l’impact du coronavirus pour le transport aérien

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L’Association du transport aérien international (IATA) a annoncé que son évaluation initiale de l’impact de l’épidémie 2019 du nouveau coronavirus (COVID19) indique une possibilité de diminution de 13 % de la demande du secteur passagers pour l’ensemble de l’année chez les transporteurs de la région Asie-Pacifique. Sachant que la croissance prévue des transporteurs de la région était de 4,8 %, l’impact net serait une contraction de 8,2 % pour l’ensemble de l’année, comparativement à 2019. Selon ce scénario, il y aurait des pertes de recettes de 27,8 Mds$ en 2020 chez les transporteurs aériens de la région Asie-Pacifique, dont une bonne partie chez les transporteurs enregistrés en Chine, qui perdront 12,8 Mds$ dans le seul marché intérieur. Selon ce même scénario, les transporteurs extérieurs à l’Asie-Pacifique devraient subir une baisse de recette de 1,5 Md$, en supposant que la baisse de la demande se limitera aux marchés reliés à la Chine. Cela porterait à 29,3 Mds$ les pertes totales de recettes dans le monde (baisse de 5 % des revenus de passagers comparativement à la prévision émise par l’IATA en décembre), ce qui correspond à une basse de 4,7 % de la demande mondiale. En décembre, l’IATA prévoyait une croissance mondiale des RPK de l’ordre de 4,1 %, de sorte que cette perte éliminerait complètement la croissance prévue pour l’année, ce qui se traduirait par une contraction de 0,6 % de la demande passagers dans le monde en 2020. Ces estimations sont fondées sur un scénario selon lequel le COVID-19 aurait une courbe d’impact sur la demande en forme de V, comme c’était le cas pour le SRAS. L’évaluation de l’impact de l’épidémie de COVID-19 suppose aussi que le centre de la crise sanitaire demeurera en Chine. Si l’épidémie se répand plus largement aux marchés d’Asie-Pacifique, l’impact sur les compagnies aériennes des autres régions pourrait être plus fort.

 

Nouveau record de fréquentation touristique en 2019 en Île-de-France

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Avec plus de 50 millions de touristes accueillis en 2019, Paris Île-de-France atteint un nouveau record de fréquentation selon le comité régional du tourisme. « Cette performance aurait pu être encore meilleure si les divers mouvements sociaux n'avaient pas porté préjudice à l'activité touristique de la destination », précise le communiqué de presse. Les touristes ont généré près de 22 Mds€ au cours de l'année, chiffre relativement stable par rapport à 2018. Avec 35,4 millions d'arrivées au cours de l'année 2019, la fréquentation hôtelière est quasi stable (-0,1 % par rapport à 2018), la baisse de la clientèle internationale (-2,5 %) ayant été équilibrée par la hausse de la clientèle française (+2,2 %). La fréquentation des meublés et des locations saisonnières connaît une progression importante (+7,6 %) et dépasse ainsi le seuil des 10 millions de nuitées. Dans le détail, le taux d'occupation moyen (75 %) est en diminution par rapport à l'année 2018 (-1,5 point). Cette moins bonne performance est visible sur tous les mois de l'année excepté en avril et juin, où elle est en augmentation par rapport à l'année précédente, notamment grâce à la Coupe du monde féminine de football. Les hôtels indépendants ont enregistré une baisse plus importante que les hôtels de chaîne (respectivement -1,6 et -1,3 point). Alors que le taux des hôtels 1 et 2 étoiles reste stable, les hôtels 3, 4 et 5 étoiles connaissent une diminution entre -1,5 et -2,2 points. Afin de préserver leur chiffre d'affaires, affecté par la baisse de la fréquentation, la plupart des hôtels ont vu leurs prix moyens augmenter (de +0,5 % à +5,4 %). « Malgré les mouvements sociaux de l'année 2019, le tourisme d'affaires est relativement stable, conclut le communiqué de presse. Il est notamment soutenu par la dynamique des salons qui connaissent une augmentation du nombre d'exposants et du nombre de visiteurs ». La clientèle d'affaires a généré 34,1 millions de nuitées hôtelières (-0,8% par rapport à 2018), soit 48,2 % de la fréquentation totale enregistrée à Paris Île-de-France.

Par François Perrigault (@fperrigault)

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