Les noms des 27 lauréats de l’appel à projets « Les Quartiers Fertiles », le gouvernement qui débloque 1,7 Md€ pour la filière logistique, vers la création d'un nouveau parc éolien au large de la Normandie… Décideurs vous propose une synthèse des actualités immobilières et urbaines du 7 décembre 2020.

Les assureurs renforcent leurs engagements en faveur des entreprises de l’hôtellerie-restauration

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Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, a reçu a Fédération française de l’Assurance (FFA) afin d’échanger sur les difficultés rencontrées par le secteur de l’hôtellerie, des cafés et de la restauration ainsi que du tourisme, de la culture, du sport et de l’événementiel du fait de la crise sanitaire et économique actuelle. « Reconnaissant les efforts importants déjà effectués par les assureurs pour le soutien à l’économie et sa relance, Bruno Le Maire leur a néanmoins demandé de s’engager davantage pour soutenir plus particulièrement les TPE et PME des secteurs hôtels-cafés-restaurants ainsi que du tourisme, de la culture, du sport et de l’événementiel et les accompagner dans la relance de leur activité », précise le communiqué de presse du gouvernement. Bruno Le Maire a demandé aux assureur de ne pas augmenter en 2021 les cotisations des contrats d’assurance multirisque professionnelle ; de conserver en garantie ces contrats pour celles de ces entreprises qui connaîtraient des retards de paiement des cotisations dans le contexte de la pandémie et ce pendant le 1er trimestre 2021 ; de mettre en place gratuitement pour 2021 une couverture d’assistance en cas d’hospitalisation liée à la Covid-19 pour les chefs d’entreprise et leurs salariés dans le cadre de ces contrats. De manière plus globale, le ministre attend des assureurs qu’ils mettent en place le recours à la médiation de l’assurance pour tout litige portant sur un contrat d’assurance professionnelle, notamment en cas de désaccord sur l’évolution des garanties contractuelles, de refus de renouvellement des couvertures ou de résiliation de contrat. Le ministre a demandé au Médiateur de l’assurance de lui remettre d’ici juin 2021 un rapport sur les litiges traités au cours de la crise sanitaire entre d’une part les assureurs et courtiers, d’autre part les assurés professionnels. Enfin, Bruno Le Maire souhaite que les assureurs finalisent leurs travaux d’ici le début de l’année 2021 en vue d’assurer une couverture des risques sanitaires exceptionnels.

Agriculture urbaine : les 27 lauréats de l’appel à projets « Les Quartiers Fertiles » sont connus

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Le projet 110 Cultures de Bellevilles aux Mureaux (©Atelier Arpent)
Julien Denormandie, alors ministre chargé de la Ville et du Logement, avait lancé en février l’appel à projet pour 100 « quartiers fertiles », initié par l’ANRU. Celui-ci vise à déployer plus massivement l’agriculture urbaine dans les territoires en renouvellement urbain grâce à un budget revalorisé d’un montant total de 34 millions d’euros, dont 13 millions d’euros ont été alloués dans le cadre de France Relance. Les 27 premiers lauréats de la première vague ont été dévoilés aujourd’hui, alors que 61 nouvelles candidatures sont actuellement en instruction : projet de micro-ferme urbaine (Frais Vallon à Marseille (13)) ;  l’agriculture urbaine comme vecteur de transition (La Savine à Marseille (13)) ; territoires fertiles dans les quartiers en renouvellement (Grand Avignon (84)) ; le Blosne fertile (Rennes (35)) ; nourrir les convergences (Vierzon (18)) ; ramifications (Dijon (21)) ; cultivons les quartiers (Bordeaux (33)) ; continuum agricole de la grande île (Vaulx-en-Velin (69)) ; opération d’agriculture urbaine sur le quartier du Perrier (Annemasse (74)) ;  agriculture urbaine NPNRU (Valenciennes métropole (59)) ; Banlay Fertile (Nevers (58)) ; valoriser et encourager l’agriculture urbaine (La Métropole européenne de Lille (59)) ; cultivons notre terre (Angers (49)) ; l’agriculture urbaine, levier de résilience alimentaire et professionnelle (Toulouse (31)) ; Terre Terre – Ferme productive et pédagogique (Aubervilliers – La Sauge (93)) ;  la ferme pédagogique de Charonne (Paysage urbain à Paris (75)) ; 110 cultures (porté par l foncière Bellevilles aux Mureaux (78)) ; le Terrier (Cycloponics à Paris (75)) ; la ferme du Bois du Temple (Bas Clichy (93)) ; Lil’Ô (Île Saint-Denis (93)) ; Champerché dans la cité des Ides (Sartrouville (78)) ; Cœur de ville (Epinay-sous-Sénart (91)) ; Zone sensible (Parti Poétique à Saint-Denis (93)) ; agriculture urbaine et alimentation saine et solidaire (Romainville (93)) ; Cultivé en cité (Les Abymes (97)) ; parc intercommunal d’agriculture urbaine du Glacis (Francs Moisins à Saint-Denis (93)) ; ferme d’agriculture urbaine de Desclieux à Fort de France (97). La sélection d’une troisième promotion est programmée pour le printemps 2021 afin de permettre notamment aux exécutifs municipaux et intercommunaux renouvelés de s’inscrire dans cette démarche. « Développer des circuits courts, créer des emplois, améliorer la qualité de vie… Pour les quartiers, l’agriculture urbaine représente des bénéfices sociaux, économiques, environnementaux majeurs » s’est félicité Olivier Klein, président de l’ANRU.

Melun Val de Seine lance un appel à projet pour la réalisation et la commercialisation de 10 000 m² au pied de la gare

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(©Urbanica)
La communauté d'agglomération Melun Val de Seine a lancé un appel à projet pour la réalisation et la commercialisation d'un ensemble tertiaire. Cet appel à projet offre un potentiel de plus de 10 000 m² d'espaces de travail, au pied de la gare de Melun. Cette opération s'inscrit dans le renouveau du quartier d'affaires Centre-Gare de Melun dont elle sera la première concrétisation, simultanément à l'émergence d'un pôle d'échanges multimodal. « Opération tertiaire innovante, au cœur névralgique de l'agglomération, elle témoigne de notre vision qui intègre les changements en cours dans notre société et de notre leitmotiv centré sur la qualité de vie des habitants d'une part et sur le rayonnement francilien de notre territoire d'autre part », commente Louis Vogel, président de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine et Maire de Melun.

Paref Gestion vend les murs d'un village de vacances sur l’île de Ré à Slow Village

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Paref Gestion, pour le compte de l’OPPCI Vivapierre, a cédé un village de vacances situé sur l’île de Ré (17) à Slow Village. L’actif, en périphérie de Saint-Martin de Ré, sur un terrain boisé de 7 hectares, se compose de 141 logements (600 lits environ) avec kitchenette, un restaurant, une salle de spectacles, une piscine, 3 courts de tennis, un terrain multisports et des clubs enfants. « Dans le contexte de crise sanitaire inédite, nous nous félicitons de l’aboutissement de la cession de cet actif d’exception, un village de vacances en plein cœur d’une importante destination touristique française, à un utilisateur de qualité », précise Alexandre Peyroux, directeur de l’asset management de Paref Gestion. Cette transaction a été réalisée par Cushman & Wakefield Hospitality France. Dans cette transaction, le vendeur était conseillé par l’office notarial Wargny-Katz et l’acquéreur par l’étude Laroche, Girault et Associés.

Advenis REIM signe 3 immeubles de bureaux en Allemagne

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La SCPI Eurovalys, gérée par la société de gestion de portefeuille Advenis Real Estate Investment Management (Advenis REIM) a acquis 3 immeubles de bureaux en Allemagne pour un montant total de 112,75 M€. Le premier bien est un immeuble de bureaux situé à Wolfsburg. Situé au Nord de la ville, à proximité du siège social de Volkswagen Group, le bâtiment, construit en 2017, affiche une surface locative totale de 35 157 m² et comprend 1 395 parkings. L’ensemble immobilier est entièrement loué à EDAG Engineering GmbH. La durée des baux est de 13 ans avec une durée d’engagement ferme restante de près de 9 ans. La SCPI Eurovalys a également acquis un immeuble à Bremerhaven, ville constituant l’avant-port de la ville de Brême sur la Weser. L’immeuble à usage de bureaux, construit en 2014, se situe sur les quais au Nord de la ville, s’étend sur une surface locative totale de 3 805 m² et comprend 58 parkings. L’ensemble immobilier est entièrement loué à 6 locataires dont les 2 principaux sont WindMW Service GmbH et ATI Autotransport Int. Vermittlungs GmbH. Ils ont tous deux leurs sièges sociaux dans l’immeuble. La durée des baux varie de 5 à 10 ans. Le troisième actif du portefeuille est un immeuble de bureaux situé à Stuttgart, en périphérie Nord-Ouest de la ville. L’immeuble, d’une surface locative totale de 8 104 m², comprend 190 parkings, et a été construit en 1979, puis rénové en 2002. L’ensemble immobilier est loué à plus de 99 % par deux locataires : Robert Bosch GmbH et Linde AG.

EQT cède Apleona à PAI Partners pour 1,6 Md€

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EQT a annoncé la cession, par le fonds EQT VII, de la société de facility management Apleona à PAI Partners pour 1,6 Md€. Une partie du produit de la vente sera partagée avec Bilfinger, consortium qui avait vendu Apleona à EQT en 2016 dans le cadre d’une opération de carve-out. Basée à Neu-Isenburg, en Allemagne, Apleona fournit des services de gestion des installations techniques, complétés par une gestion des infrastructures et des installations commerciales dans le cadre d'une offre intégrée. Aujourd'hui, Apleona compte plus de 20 000 employés, gérant des dizaines de milliers de bâtiments et de bureaux dans plus de 30 pays à travers l’Europe.

La start-up Mastesos lève 1,1 M€

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Masteos, start-up proptech d’investissement locatif clé-en-main, a bouclé une levée de fonds seed de 1,1 M€ auprès de ses salariés, de ses clients et d’un pool d’investisseurs privés composé de business angels à l’image d’Olivier Daligault de Meilleurs Agents, Pierre Entremont, Maxime Lesaulnier de Onefinestay, Benjamin Bitton de 2CFinance, Romain Cottard de Ader Finance, Bilal El-Alamy de Equisafe, Réda Berrehili de SquareBreak et Guillaume Lestrade le co-fondateur de Meero. Cette première levée de fonds a été réalisée avec le cabinet d’avocats Inlo. 18 mois après son lancement, la start-up qui compte 60 collaborateurs a réalisé plus de 80 opérations d’investissement dans 35 villes - et environ autant en cours - ainsi que deux pays européens (Espagne - Grèce) au service de ses clients investisseurs pour un portefeuille immobilier d’une valeur globale de plus de 30 M€. Elle finalise actuellement l’ouverture d’agences à Paris, Lille (59), Bordeaux (33) et Marseille (13) et prévoit de s’implanter à Lyon (69), Nantes (44), Rouen (76), Rennes (35), Montpelier (34) et Strasbourg (67) en 2021. En parallèle, Masteos entend également poursuivre le développement de sa technologie « afin d’améliorer encore le parcours investisseur, notamment en améliorant son matching investisseurs/investissements, en proposant un suivi complet de chaque étape in-app (transaction, financement, chantier et gestion) ainsi qu’en permettant la distribution de ses investissements aux différents distributeurs institutionnels (CGP, banquiers, etc.) »

Le 1er Comité interministériel de la logistique annonce des mesures pour la compétitivité et la transition écologique du secteur

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Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, ont réuni ce jour les acteurs de la filière à l’occasion du premier Comité interministériel de la Logistique (CILOG). Ce premier CILOG a permis de présenter des mesures ambitieuses pour une logistique compétitive et durable en France. Le gouvernement a présenté à cette occasion 16 mesures opérationnelles et consacre près de 1,7 milliards d’euros à la filière logistique, afin de la conforter dans son rôle de levier de la reprise économique et de la transition écologique. Les mesures annoncées s’inscrivent dans la lignée des recommandations du rapport rédigé par Messieurs Hémar et Daher en 2019 pour la compétitivité de notre filière logistique, dans un contexte de forte concurrence internationale. Celles-ci s’articulent autour d’objectifs forts qui devront être mis en œuvre dès 2021 : soutenir la décarbonation du transport de marchandises et accompagner la reprise d’activité des entreprises de la filière logistique ; renforcer l’attractivité du territoire français pour la construction d’entrepôts logistiques compétitifs et efficaces sur le plan environnemental ; simplifier le passage des marchandises aux points d’entrée et de sortie de notre territoire. Les ministres ont également confié à Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique, Anne-Marie Jean, vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg et présidente du Port autonome de Strasbourg, ainsi que Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire Toulouse et président de la fédération des Marchés de gros de France, une mission relative à la logistique urbaine.

Engie lance une station multi-carburants pour la livraison urbaine

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Sigeif Mobilités et l’EPA Sénart ont retenu Engie Solutions et son offre de mobilité durable gaz Gnvert, pour construire une station d’avitaillement en carburants. Au sein de l’agglomération Grand Paris Sud, la station de Réau (77) proposera, dès son ouverture, prévue au premier trimestre 2022, deux carburants : du gaz naturel liquéfié (GNL) et du gaz comprimé (GNC) 100 % Bio qui proviendra en priorité du futur méthaniseur Sénart Bioénergie situé sur la commune de Réau. Cette nouvelle station sera également en capacité de proposer de l’azote liquide pour le refroidissement des camions frigorifiques. Ce projet s’inscrit dans le projet « Olympic Energy » porté par SIGEIF Mobilités et subventionné par l’Union européenne pour la décarbonation des transports.

Starklab lève 4 M€

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Starklab a levé 4 M€ auprès de la Banque des Territoires et du Programme d’Investissements d’Avenir « Territoires d’Innovation » pour le développement de sa solution de dépollution et de récupération d’énergie Terrao. Fondée par Audrey Keunebrock, ingénieure de formation, en collaboration avec Jaouad Zemmouri, chercheur en physique fondamentale, Starklab est une société basée dans le nord de la France, comptant une trentaine de collaborateurs. Spécialisée dans les technologies pour le développement durable depuis sa création en 2011, Starklab a innové en revisitant le principe des échangeurs thermiques gaz-liquide généralement utilisés dans les procédés de transfert de chaleur. La technologie ouvre le champ des possibles dans la qualité d’air et l’usage massif des énergies de récupération. Elle est déclinée en systèmes, conçus en fonction des usages et commercialisés en B to B sous plusieurs marques : Terraotherm pour le traitement d’air intérieur, Terraosave pour le traitement des rejets gazeux de chaufferies ou de vapeurs industrielles. Depuis 2020, un troisième produit a rejoint la gamme pour désinfecter l’air et les surfaces de locaux vis à vis du SARS COV2, dénommé « Terraopur », financé par l’Agence de l‘Innovation de Défense française et la Communauté Urbaine de Dunkerque. « Les fonds seront investis pour une accélération sans précédent de l’installation de nos systèmes, pour économiser au plus vite des énergies fossiles et maintenir un air respirable », se réjouit Jaouad Zemmouri, président de Starklab et concepteur de la technologie. Starklab affiche 70 références en France et en Europe : des centres aquatiques municipaux, Toyota, Dalkia, Poujoulat, le Centre de valorisation énergétique de Dunkerque, des chaufferies biomasses, le métro de Séoul et Paris, … Le projet a aussi bénéficié du soutien de Bpifrance, de l’ADEME, du Conseil Régional des Hauts de France et de la Communauté Urbaine de Dunkerque. Il fait partie des premiers projets labellisés par la Fondation Solar Impulse.

Vers un nouveau parc éolien au large de la Normandie

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A l’issue du débat public sur la création d’un nouveau parc éolien en mer au large de la Normandie, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, et la ministre de la Mer, Annick Girardin, ont annoncé la zone retenue pour lancer la procédure de mise en concurrence. Cell-cie se situera au large du Cotentin, le périmètre de cette zone devant être affiné au cours de la procédure de mise en concurrence. Cette décision s’accompagne du lancement de la procédure de mise en concurrence en vue de désigner un lauréat pour le développement du parc en 2022. D’une capacité d’environ 1000 MW, ce 8e parc éolien en mer français devrait permettre de produire l’équivalent de la production électrique nécessaire aux besoins d’environ 800 000 foyers. Barbara Pompili s’est félicitée qu’un débat public ait eu lieu en amont du projet : « Cet exercice a montré qu’il y avait un consensus sur la nécessité de la transition écologique. J’ai également entendu les attentes fortes des riverains, des acteurs économiques locaux et de la société civile. C’est pourquoi j’ai décidé que le futur parc éolien en mer serait installé à plus de 40 km des côtes, dans une zone permettant de limiter au maximum les impacts sur notre paysage, nos activités de pêche, le trafic maritime et l’environnement marin. »

François PerrigaultBoris Beltran et Thomas Gutperle

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