WiredScore : labels affaires
Pour accompagner l’adoption des meilleures technologies, WiredScore délivre le seul label international permettant d’évaluer l’infrastructure numérique, la connectivité et la capacité technologique d’un immeuble. Décryptage.
Une réussite internationale
Fruit d’un partenariat avec la mairie de New York, alors tenue par Michael R. Bloomberg, WiredScore voit le jour aux États-Unis en 2013. La ville cherche à améliorer ses infrastructures numériques avec l’accompagnement d’entreprises qui favoriseraient tout progrès allant dans ce sens. En matière d’accès à l’information descriptive des capacités numériques des bâtiments, Frédéric Motta, directeur général de WiredScore France, explique qu’il existait à l’époque un "manque de transparence criant du marché sur ce sujet". En remédiant directement à ce problème, WiredScore rencontre le succès aux États-Unis et s’implante en Angleterre en remportant l’appel d’offres lancé par l’Autorité du Grand Londres. La start-up devient alors le système de labellisation officiel de la connectivité londonienne. Active depuis neuf ans dans le monde, dont cinq en France, WiredScore a déjà labellisé 65 millions de mètres carrés d’actifs dans plus de vingt pays.
Labelliser pour mieux informer et transformer
Historiquement tournée vers les bureaux, la start-up se diversifie depuis trois ans dans la labellisation d’immeubles résidentiels. Le cœur de métier de la structure repose sur deux labels. Le premier, WiredScore, s’intéresse à la connectivité des immeubles. Il permet aux propriétaires et aux promoteurs d’évaluer, d’améliorer et de promouvoir leurs actifs, dans le secteur des immeubles tertiaires et résidentiels du monde entier. Le second label, baptisé SmartScore, se consacre à l’intelligence des immeubles intelligents à travers la promotion de fondations numériques pérennes et adaptables, ainsi qu’à l’amélioration de l’expérience utilisateur des technologies.
La pêche aux informations
WiredScore vise à augmenter la valeur d’un bien immobilier en l’adaptant aux attentes du marché et en répondant aux besoins en connectivité des potentiels locataires. La start-up accompagne, par ailleurs, ses clients à valoriser ses labels, à communiquer autour de ces derniers et à former ses agents immobiliers en charge des bâtiments. Soucieuse de diversifier ses sources de revenus, WiredScore fournit à présent un accès à Internet pour tous les occupants d’immeubles labellisés avec sa solution "WiredScore Connect". L’entreprise se demande constamment "quelles sont les bonnes questions à poser pour anticiper les besoins des utilisateurs", rappelle Frédéric Motta.
Du smart au green building
Après une levée de fonds de 13 millions de dollars en 2018, l’entreprise est à présent fortement implantée à l’international avec 140 employés dans le monde. La start-up compte douze salariés en France, ce qui représente une part non négligeable de l’activité de l’entreprise. WiredScore affiche déjà des collaborations d’envergure : Gecina, Allianz Real Estate, Axa Investment Managers… ainsi que l’adoubement de référents de l’industrie immobilière tel qu’Emmanuel François, président de la Smart Building Alliance : "SmartScore met en évidence l’importance du smart building pour la valorisation des bâtiments par les usages. Cette approche est tout à fait en ligne avec les travaux que mène la SBA depuis des années. Les deux organisations travaillent d’ores et déjà à établir des passerelles entre les cadres de référence technique de la SBA et le label SmartScore". Du smart au green building, il n’y a qu’un pas.
Émile Le Scel