Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais lors du dernier tour de table en octobre 2014, la valorisation de la start-up était estimée à au moins dix millions de dollars.
Seulement un an après avoir lancé leur start-up Wit.ai, les trois fondateurs, Alexandre Lebrun, Laurent Landowski et Willy Blandin ont réussi à séduire le géant américain Facebook. Tout est allé très vite : dès sa création, la société est sélectionnée par l’accélérateur Y Combinator pour intégrer son programme en Californie. En octobre 2014, la start-up levait trois millions de dollars auprès des fonds Andreessen Horowitz et Alven Capital et de plusieurs business angels. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais lors du dernier tour de table, la valorisation de la start-up était estimée à au moins dix millions de dollars.

Ces trois entrepreneurs enchaînent les succès. Ils leur avaient fallu également une année pour vendre, en janvier 2013, Virtuoz, leur société d’assistants virtuels, au groupe américain Nuance. Encore une fois, ils triomphent grâce à leur technologie. Leur société, qui compte une dizaine de salariés, permet aux développeurs d’intégrer un assistant vocal dans leur application en seulement quelques clics. Une révolution qui permet de démocratiser la commande vocale. Plus de 6 000 développeurs utilisent déjà la plate-forme de Wit.ai, dont 99 % en mode gratuit. En échange, ces derniers acceptent de partager les données afin d’améliorer le service.

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