C’est la somme d'argent qu’il reste dans les caisses des banques grecques.
La victoire du non au référendum grec n’a rien changé à la situation bancaire du pays. Les files d’attente se font de plus en plus longues devant les agences. Cela fait désormais une semaine que les guichets ne fonctionnent plus. Et ils ne sont pas prêts de rouvrir. Selon la chambre de commerce d’Athènes, il ne resterait plus que 500 millions d’euros dans les caisses des banques grecques, soit moins de cinquante euros par habitant. Le sort des banques (et des Grecs) est désormais entre les mains de la Banque centrale européenne qui maintient le pays à flot en lui versant une aide d’urgence. Mais l’institution ne continuera pas éternellement cette politique et attend la décision des responsables européens. Alors que les négociations se poursuivent, la deadline est fixée au 20 juillet. Ce jour-là, la Grèce devra rembourser 3,5 milliards d’euros à la BCE. Si aucun accord n’est trouvé, l’institution n’aura pas d’autre choix que de couper le robinet. Le gouvernement grec serait alors dans l’incapacité de payer l’ensemble des salariés et des retraités.

V.P.

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