L’homme d’affaires français a cette fois convaincu les actionnaires d’Orange Suisse par son offre.
Par l’intermédiaire de sa holding NJJ Capital, Xavier Niel vient de conclure sa plus grosse acquisition : celle d’Orange Suisse pour un montant de 2,3 milliards d’euros - dont 1,4 milliard de dette - cédé par le fonds d’investissement Apax Partners. Une grande réussite pour le fondateur de Free qui avait déjà tenté, au moment de la prise de contrôle de l’opérateur helvète par Apax en 2012, de remporter la mise. Séduit par le comportement de la cible sous la direction du fonds, Xavier Niel et ses conseillers n’avaient dont pas perdu de vue Orange Suisse. Celle-ci a d’ailleurs amélioré sa rentabilité sur les neuf premiers mois de 2014 avec un Ebitda en progression de 3 % à 231 millions d’euros. Aujourd’hui forte de 2,1 millions d’abonnés, soit le troisième opérateur téléphonique suisse, l’entreprise risque de talonner encore plus Swisscom et Sunrise, leaders de ce marché. Pour Xavier Niel, faute d’avoir pu s’offrir l’américain T-Mobile, cette opération est une nouvelle accélération sur l’autoroute des télécoms, là où Patrick Drahi a encore frappé fort récemment avec l’acquisition de Portugal Telecom pour une valorisation de 7,4 milliards d’euros.

Conseils acquéreur : financiers : Lazard, BNP Paribas ; due diligence financière : KPMG ; juridique : Niederer Kraft & Frey, Shearman & Sterling •Conseils cédant : financier : Credit Suisse ; due diligence financière : PwC ;juridiques : Simpson Thacher & Bartlett, Bär & Karrer

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