Pour Emmanuelle Perron, présidente du pôle Droit de l’entreprise du Medef, la restauration de la confiance, via le pacte de responsabilité, est l’acte I indispensable à la reprise de la croissance dans notre pays.
Décideurs. Quel est l’état d’esprit des chefs d’entreprise aujourd’hui et comment pensez-vous que le pacte de responsabilité voulu par François Hollande va influencer les entreprises ?
Emmanuelle Perron. Les chefs d’entreprise français que nous croisons lors des déplacements de Pierre Gattaz en France sont inquiets. Inquiets en ce qui concerne la croissance qui a bien du mal à repartir; inquiets face à la dégradation de leurs marges qu’ils ne parviennent pas à restaurer dans un environnement économique qui ne les y aide pas ; d’une façon générale, inquiets sur le manque de compétitivité de leurs entreprises émanant essentiellement du contexte fiscal et social dans lequel elles évoluent. La part de l’industrie dans l’économie de notre pays a chuté à 12 %, la courbe du chômage est alarmante et nous avons toujours trois fois moins d’ETI qu’en Allemagne.
Les entreprises attendent donc beaucoup du Pacte de responsabilité qui devrait acter deux éléments majeurs à une reprise de la confiance : la baisse de la fiscalité et l’allégement du coût du travail. C’est la perspective de la mise en œuvre de ce Pacte qui a permis aujourd’hui la mobilisation des partenaires sociaux autour du projet de Pierre Gattaz « un million d’emplois ».
Le pacte de responsabilité, c’est un signe de confiance envoyé par le Gouvernement aux entreprises. La restauration de cette confiance est l’acte I indispensable à la reprise de la croissance dans notre pays. Nos entreprises sont « la » solution au problème de l’emploi en France.

Retrouvez la suite de cet entretien dans le supplément « statégie, réorganisation et  restructuration » du magazine décideurs. 

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