Société de la Tour Eiffel a un an d’avance sur son plan stratégique

Alors que la foncière reste sous la pression de son principal actionnaire – l’investisseur Chuc Hoang, qui détient 29,13 % du capital, la Société de la Tour Eiffel (STE) a fait part du succès de son nouveau plan stratégique visant à repositionner la foncière sur l’immobilier de bureaux parisiens, à améliorer son profil de risque en réduisant son endettement et à mettre en place des opérations offrant un potentiel de création de valeur. STE affirme avoir « un an d’avance sur le calendrier annoncé » et prend notamment pour exemple son programme de cession d’actifs non stratégiques en province. Le volume d’actifs cédés en 2013 s’élève à 190 millions d’euros, avec des actifs signés « quasiment à leur valeur d’expertise ». Suite à ces ventes, la part du patrimoine core de la société, centré sur des actifs de bureaux parisiens, atteint désormais 69 % contre 49 % à fin 2012. Associées aux efforts de maîtrise de ses financements, ces cessions ont également permis de réduire significativement le ratio d’endettement (loan-to-value) de la foncière : celui-ci est situé à environ 47 % au 31 décembre 2013 (contre 56 % fin 2012), un niveau proche de l’objectif fixé pour fin 2014. « Ce niveau de LTV atteste la consolidation constante de la situation financière de la société et la met en situation de pouvoir reconsidérer des opérations de croissance et de création de valeur », indique le groupe. La foncière avance un autre signe prouvant « la solidité de la performance opérationnelle de la société » : le taux d’occupation financier de son patrimoine, qui atteint 93,7 % (en hausse de 2 % sur un an), soit son plus haut niveau historique. « La Société de la Tour Eiffel a montré en 2013 sa capacité à se mobiliser pour se repositionner sur un marché difficile. Cette capacité à reprendre le chemin de la croissance est aussi pour nos actionnaires un gage de valorisation accrue de leur investissement dans le futur », a déclaré Renaud Haberkorn, directeur général de STE.