L’ancienne sherpa de Jacques Chirac compte parmi les trente Français sur lesquels nous avons choisi de parier avec optimisme et fierté en 2015…
Qui mieux que cette spécialiste de la privatisation d’entreprise aurait pu prendre les rênes de la Française des jeux (FDJ) ? Alors que le gouvernement envisagerait à terme de réduire la participation de l’État au sein du groupe, il vient de placer à sa tête celle qui a piloté l’ouverture du capital d’Air France en 1999. À 55 ans, Stéphane Pallez reconnaît volontiers son «?penchant pour la gestion d’actifs publics?». Administratrice de GDF Suez et membre du conseil de surveillance d’Eurazeo, cette technocrate a également redressé les finances de France Télécom et modernisé la Caisse centrale de réassurance. Son dévouement pour l’État est presque sans limite : l’ancienne sherpa de Jacques Chirac est aussi familière des conseils d’administration que des sommets de crise internationale. Un CV bien riche pour diriger la FDJ.

Pourquoi on parie sur elle : Stéphane Pallez a le blanc-seing de l’État pour moderniser la Française des jeux.
Sa réputation : celle d’une énarque combative. En 2013, elle a tenu tête au P-DG de Scor pour défendre l’exclusivité de l’État sur la garantie des catastrophes naturelles avec la CCR.
Son secret bien gardé : femme de terrain, elle a l’art et la manière de savoir écouter pour sortir gagnante des négociations.

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