Les brokers prévoient une reprise des transactions immobilières au second semestre
Reprise annoncée des négociations immobilières au deuxième semestre 2015
Alors que le premier semestre a vu les chiffres du marché locatif de bureaux en Île-de-France s’écrouler, les anticipations pour le second semestre, publiées par l’équipe de BNP Paribas Real Estate, sont contre toute attente prometteuses. La raison : cinq giga-deals annoncés et trente-trois négociations avancées en grande surface. Alors qu’Accor et l’OCDE s’installent respectivement à Issy-les-Moulineaux et à Boulogne-Billancourt dans des bureaux de plus de 30 000 mètres carrés, Carlson Wagonlit a signé pour une surface de plus de 10 000 mètres carrés, également dans les Hauts-de-Seine. Au total, ce sont plus de deux millions de mètres carrés qui devraient être placés en 2015. Bonne nouvelle donc pour l’immobilier, mais également pour l’économie de manière plus générale : véritables signes d’une reprise de confiance en l’économie de la part des entreprises, les agrandissements ou déménagements des bureaux semblent être dans une bonne dynamique de croissance. Entre prévisions de recrutements et ambitions élargies des stratégies de croissance, les firmes commencent à anticiper la reprise du marché.
Un premier semestre de mauvais augure
Et pourtant, le premier semestre ne présageait rien de bon : une chute vertigineuse de 22 % avait été enregistrée sur le secteur, symptôme d’un rythme qui n’avait pas été aussi lent depuis 2002. Selon Éric Siesse et Éric Beray, responsables des grandes transactions chez BNP Paribas Real Estate, le ralentissement du premier semestre s’explique surtout par « la frilosité des grands groupes en matière de recrutement, le ralentissement des prises de décisions du côté des grands utilisateurs, le grand mouvement de renégociations et la dynamique des fusions-acquisitions qui tourne au ralenti ». Paris Centre Est et la boucle Sud ont été les deux territoires les plus touchés, avec un retrait respectif de 19 % et 5 % de la demande placée.
Un premier semestre de mauvais augure
Et pourtant, le premier semestre ne présageait rien de bon : une chute vertigineuse de 22 % avait été enregistrée sur le secteur, symptôme d’un rythme qui n’avait pas été aussi lent depuis 2002. Selon Éric Siesse et Éric Beray, responsables des grandes transactions chez BNP Paribas Real Estate, le ralentissement du premier semestre s’explique surtout par « la frilosité des grands groupes en matière de recrutement, le ralentissement des prises de décisions du côté des grands utilisateurs, le grand mouvement de renégociations et la dynamique des fusions-acquisitions qui tourne au ralenti ». Paris Centre Est et la boucle Sud ont été les deux territoires les plus touchés, avec un retrait respectif de 19 % et 5 % de la demande placée.
