C’est la part des travailleurs américains gagnant moins de 30 000 dollars par an.
En un an, les États-Unis ont créé 400 000 emplois. Un vrai miracle alors que la France en a détruit plus de 236 000 entre 2012 et 2014. Mais cette reprise se paie au prix fort : les salaires ont été revus à la baisse. Résultat, 52 % des travailleurs américains gagne désormais moins de 30 000 dollars par an. Pour comparaison, le salaire médian brut en France s’élève à environ 35 000 euros. Plus inquiétant, 39 % des salariés américains gagnent moins de 20 000 euros et 72 % doivent se contenter de moins de 50 000 dollars. Conséquence directe, la dette totale américaine comprenant celles des entreprises, des ménages et de l’État s’envole. En 2007, juste avant la crise, elle s’élevait à 53 000 milliards de dollars. Elle atteint désormais les 60 000 milliards de dollars. Les Américains profitent des taux bas. Pour combien de temps ?

V.P.

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