Délivrer l’information à la bonne personne au bon moment pour prendre la bonne décision
ENTRETIEN AVEC Gérald Karsenti, président-directeur général HP France
Décideurs. Comment le groupe HP se différencie-t-il de ses principaux concurrents ?
Gérald Karsenti. Le groupe HP est le seul à proposer un bout en bout technologique sur le plan de l’infrastructure, allant du monde de l’utilisateur jusqu’au data center. Nous répondons aux besoins des individus, salariés ou consommateurs, en leur offrant des solutions autour du poste de travail, des systèmes d’impression ou des logiciels. L’offre en matière de data center est extrêmement complète avec nos serveurs, nos capacités de stockage, nos solutions dans le domaine du réseau d’entreprise et nos logiciels.
Notre présence dans le monde l’entreprise et dans le monde du grand public nous aide à mieux appréhender les mouvements fondamentaux car l’un nourrit l’autre et vice versa. Le client reste bien sûr libre de prendre l’intégralité de la solution HP, mais peut aussi garder des technologies non HP. Notre ouverture, par l’intégration de multiples standards, nous permet d’intégrer des mondes hétérogènes.
Décideurs. De quelle façon cela se traduit-il en termes de management de données ?
G. K. Le fait de disposer d’une offre aussi étoffée confère certains avantages, dont celui de pouvoir véritablement comprendre le flux informationnel pris dans sa globalité. Ainsi, nous pouvons suivre, tracer, analyser l’information qui circule. Nous considérons que les évolutions technologiques nous imposent d’évoluer, de revoir nos politiques, nos offres et nos schémas de pensée. Une attente doit pouvoir être comprise, évaluée puis intégrée dans l’entreprise.
Nous nous inscrivons dans un double processus de consumérisation et de prosumérisation dans lequel l’entreprise influence les consommateurs tout en étant influencée par ces derniers. Notre métier consiste donc à mettre en place des solutions pour délivrer l’information à la bonne personne au bon moment pour qu’elle puisse prendre la bonne décision.
Décideurs. De fait, vous offrez des outils au DSI en vue de procéder à l’exploitation des données contextualisées ?
G. K. Effectivement. Nous avons observé un réel déficit d’outils capables de rechercher et de gérer l’information sous différents formats. Une fois ce constat établi, il convient d’y apporter des solutions, et ce d’autant plus que la quantité de données circulant dans l’entreprise double tous les dix-huit mois. Cette absence d’outils performants, cumulée à l’augmentation des coûts de gestion de ce big-data nous invite par conséquent à accompagner les entreprises depuis la phase d’acquisition de la donnée jusqu’à la restitution de celle-ci dans un format sur-mesure, prêt à l’exploitation.
Ces solutions peuvent par exemple prendre la forme de moteurs intégrés qui apportent sécurité, rapidité et efficacité dans le traitement des données ou d’outils, comme le logiciel fourni par Autonomy, l’éditeur britannique racheté en août dernier par HP. Ce dernier est capable de brasser et d’agréger des millions d’informations structurées ou pas en vue de délivrer à l’entreprise des données contextualisées.
Gérald Karsenti. Le groupe HP est le seul à proposer un bout en bout technologique sur le plan de l’infrastructure, allant du monde de l’utilisateur jusqu’au data center. Nous répondons aux besoins des individus, salariés ou consommateurs, en leur offrant des solutions autour du poste de travail, des systèmes d’impression ou des logiciels. L’offre en matière de data center est extrêmement complète avec nos serveurs, nos capacités de stockage, nos solutions dans le domaine du réseau d’entreprise et nos logiciels.
Notre présence dans le monde l’entreprise et dans le monde du grand public nous aide à mieux appréhender les mouvements fondamentaux car l’un nourrit l’autre et vice versa. Le client reste bien sûr libre de prendre l’intégralité de la solution HP, mais peut aussi garder des technologies non HP. Notre ouverture, par l’intégration de multiples standards, nous permet d’intégrer des mondes hétérogènes.
Décideurs. De quelle façon cela se traduit-il en termes de management de données ?
G. K. Le fait de disposer d’une offre aussi étoffée confère certains avantages, dont celui de pouvoir véritablement comprendre le flux informationnel pris dans sa globalité. Ainsi, nous pouvons suivre, tracer, analyser l’information qui circule. Nous considérons que les évolutions technologiques nous imposent d’évoluer, de revoir nos politiques, nos offres et nos schémas de pensée. Une attente doit pouvoir être comprise, évaluée puis intégrée dans l’entreprise.
Nous nous inscrivons dans un double processus de consumérisation et de prosumérisation dans lequel l’entreprise influence les consommateurs tout en étant influencée par ces derniers. Notre métier consiste donc à mettre en place des solutions pour délivrer l’information à la bonne personne au bon moment pour qu’elle puisse prendre la bonne décision.
Décideurs. De fait, vous offrez des outils au DSI en vue de procéder à l’exploitation des données contextualisées ?
G. K. Effectivement. Nous avons observé un réel déficit d’outils capables de rechercher et de gérer l’information sous différents formats. Une fois ce constat établi, il convient d’y apporter des solutions, et ce d’autant plus que la quantité de données circulant dans l’entreprise double tous les dix-huit mois. Cette absence d’outils performants, cumulée à l’augmentation des coûts de gestion de ce big-data nous invite par conséquent à accompagner les entreprises depuis la phase d’acquisition de la donnée jusqu’à la restitution de celle-ci dans un format sur-mesure, prêt à l’exploitation.
Ces solutions peuvent par exemple prendre la forme de moteurs intégrés qui apportent sécurité, rapidité et efficacité dans le traitement des données ou d’outils, comme le logiciel fourni par Autonomy, l’éditeur britannique racheté en août dernier par HP. Ce dernier est capable de brasser et d’agréger des millions d’informations structurées ou pas en vue de délivrer à l’entreprise des données contextualisées.
