En 2015, les salaires ont progressé de 2,4 %, selon une enquête réalisée par Aon Hewitt.

Cette augmentation est moins forte que dans les principales économies européennes. Ainsi, au Royaume-Uni et en Allemagne l’augmentation des salaires devraient atteindre 3 %. Bien sûr, cette moyenne recouvre des réalités très différentes. Devant gérer des budgets de plus en plus serrés, les ressources humaines préfèrent privilégier les augmentations individuelles afin de fidéliser les talents. L’augmentation collective ne devrait ainsi augmenter que de 1 % et 41 % des entreprises sondés affirment avoir accordé des augmentations uniquement individuelles. Autre source d’inégalité, l’origine de la société. Les filiales d'entreprises étrangères installées en France prévoient 2,5 % d'augmentation, tandis que les entreprises françaises se contenteront d'une hausse de 1,8 %.

 

V.P.

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