C’est le nombre d’êtres humains qui pourraient tomber sous le seuil de pauvreté d’ici 2030 si rien n’est fait pour le climat.

Selon le rapport de la Banque mondiale, Shock waves: managing the impacts of climate change on poverty, ce sont les plus démunis qui seront le plus durement notamment en Afrique et en Asie du Sud. Le changement climatique risque en effet de réduire la production de ces deux zones. À l’échelle mondiale, les rendements de culture diminueront de 5 % en 2030 et de 30 % en 2080. Cette tendance aura un impact direct sur les prix des denrées alimentaires. En Afrique, ces derniers pourraient augmenter de 12 % en 2030 et de 70 % à l’horizon 2080. Or, la consommation alimentaire de ces ménages représente déjà plus de 60 % des dépenses totales . Pour faire face à ce phénomène, la Banque mondiale insiste bien sûr sur la nécessité d’agir sur la transition énergétique. Mais elle ne se fait pas trop d’illussion à ce sujet puisqu’elle plaide également pour la mise en place d'un système de protection sociale à l’échelle mondiale. Cela permettrait selon l’organisation d’accroître la résilience des populations pauvres.

 

V. P.

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