En 2016, la croissance française devrait atteindre 1,6 %, selon la Coface.

C’est légèrement mieux que les 1,1 % prévus pour cette année. Si la reprise française se confirme, elle demeure donc fragile. La consommation des ménages (1,5 % en 2015 et 1,3 % en 2016) sera le premier contributeur, sans pour autant atteindre les niveaux d’avant-crise (2,1% par an en moyenne entre 2003 et 2007). Révélateur d’une amélioration de leur santé financière, le taux d’investissement des entreprises remonte depuis le deuxième trimestre. En 2016, pour la première fois depuis 2012, l’investissement (1,5 %) contribuera positivement à la croissance mais son rythme de progression restera inférieur à celui observé avant crise (3,8 % en moyenne). Autre signe de reprise, la baisse des défaillances d’entreprises. fin octobre 2015,  elles avaient reculé de 4,8% sur un an, à 61 150 défaillances. Mais avec 46 000 défaillances d’entreprises en moyenne entre 2000 et 2006, le niveau actuel demeure toujours élevé.

 

V. P.

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