Si l’offre se démultiplie, les Français se révèlent très modérément consommateurs.

Selon la dernière étude GFK portant sur 2014, seulement trois millions de Français ont loué une séance en VOD ou téléchargé en achat définitif, ce qui représente un marché de 259 millions d’euros et à peine 6 % de la population. Un marché dont la croissance est trop lente pour compenser la chute de 131 millions d’euros des ventes «  physiques », Blue-ray et autres DVD, qui passeront sous la barre du milliard d’euros en 2015.  Pour Statista et ses projections 2020, la croissance des trois principaux pays européens – Allemagne, France, Grande-Bretagne - se situerait autour de 135 % et le chiffre d’affaires à 2,35 milliards de dollars, dont 556 millions de dollars pour la France. La Grande-Bretagne représentant à elle seule plus d’un milliard de dollars. Pour comparaison, aux États-Unis, le montant de la seule SVOD affichera cinq milliards de dollars fin 2015 (source Digital Entertainment Group) et représente 57 % du marché digital. Des chiffres qui témoignent d’une montée très lente de la consommation, mais qui devraient croitre au même rythme en 2015.

 

VOD (video on demande) : terme devenu générique qui, au sens strict, concerne la location d’un contenu vidéo pour un temps donné.

Part du marché hexagonal des transactions de programmes dématérialisés : 69 %, en hausse de 5 %.

 

SVOD (Subscription video on demand) : système d’abonnement à une plate-forme permettant l’accès illimité à des programmes.

Part du marché hexagonal des transactions de programmes dématérialisés : 14 %, en hausse de 31 %.

EST (Electronic sell through) : vente dématérialisée définitive.

Part du marché hexagonal des transactions de programmes dématérialisés : 17 %, en hausse de 8 %.

 

Q.L.

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