La coentreprise, portant sur les composants radiofréquences, sera contrôlée intégralement par Qualcomm à terme.

Le japonais TDK et l’américain Qualcomm ont décidé de joindre leurs forces afin de gérer leur activité de fabrication de composants radiofréquences. Dans un premier temps, le premier détiendra 49 % de l’entreprise commune contre 51 % pour le second. À terme, Qualcomm prendra le contrôle intégral de cette activité basée à Singapour. La transaction s’élèvera alors à 3 MD$. Les deux sociétés apportent ainsi leur savoir-faire en matière de commutateurs d’antenne avec l’ambition d’intégrer plus efficacement des modules électroniques destinés aux téléphones, à la robotique et plus globalement, à l’Internet des objets. En 2020, la joint-venture réalisant aujourd’hui 1 MD$ de revenus, pourrait attaquer un marché évalué à 12 MD$ selon Mobile Experts, une entreprise spécialisée dans les études de marché. Par exemple, les smartphones, qui utilisent jusqu’à 49 de ces filtres pour envoyer et recevoir des données, devraient rapidement en contenir plus du double. D’autres acteurs ont anticipé cette tendance puisque Avago s’est récemment rapproché de Broadcom pour 37 MD$ il y a quelques mois.

 

FS

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