La jeune biotech lyonnaise a pour ambition de trouver un médicament pour soigner l’hépatite B.

Après un premier tour d’amorçage de 2,5 millions d’euros réalisés début 2015 auprès d’Inserm Transfert Initiative, ADV Life Sciences et Sofinnova Partners, Enyo Pharma, fondée en janvier 2014 par des chercheurs de l’Inserm, a réussi à finaliser sa première levée de fonds à vingt-deux millions d’euros. En plus des premiers investisseurs, la jeune biotech lyonnaise voit entrer à son capital  le fonds sino-américain Morningside et Bpifrance qui investit cinq millions d’euros au travers d’Innobio. Grâce à cette opération, la start-up lancera cette année les premiers essais cliniques de phase 1 cette année et ambitionne de réaliser le traitement de patients atteints d’hépatite B chronique en phase 2 dès 2017. Dans son business model, Enyo Pharma espère pouvoir commercialiser ses antiviraux en 2020. Estimé à plus dix milliards d’euros, le potentiel de ce marché est immense.  Selon l'OMS, plus de 350 millions d'individus sont en attente de traitement, dont la moitié en Asie, principalement en Chine. En effet, pour le moment, aucun traitement n’est curatif.

 

Conseils investisseurs : due diligence financière : Colombus ; juridique : Dechert.

Conseil cible : juridique : Gide.

 

V. P.

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