C’est la vitesse que pourrait atteindre l’« Hyperloop », une nouvelle technologie dont Elon Musk est à l’origine.

Après la voiture électrique, les batteries et les navettes spatiales réutilisables, le fondateur de Tesla s’était aussi lancé un défi avec le train « Hyperloope ». Une nouvelle génération de transport, permettant par exemple de relier Los Angeles et Las Vegas, soit 435 kilomètres de distance, en moins de vingt minutes. Sa vitesse dépasserait donc celle d’un avion de ligne, mais sur terre. Pour atteindre ce niveau de performance, Hyperloop One, la société qui s’est saisie du livre blanc mis à disposition par Elon Musk, se servirait d’un système de propulsion électromagnétique grâce auquel la navette flotterait sur des coussins d’air dans un tube sous vide. Pour finaliser le développement de l’innovation, l’entreprise travaille en partenariat avec plusieurs experts du secteur. C’est le cas du français Systra, spécialiste des systèmes de transport, codétenu par la RATP et la SNCF. Au niveau du financement, le projet en a déjà séduit plus d’un. Hyperloop One vient de lever quatre-vingts millions de dollars auprès d’investisseurs tels que General Electric ou encore la SNCF. Pour autant, la concurrence existe déjà avec Hyperloop Transport Technologies qui possède également une technologie avancée en la matière. Ce dernier aurait déjà formulé une demande au gouvernement slovaque pour développer son propre produit en Europe centrale. Mais si Hyperloop One confirme sa bonne lancée, Elon Musk pourrait reprendre la main sur le projet.

 

R. T.

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