C’est la part des employés de la génération Y qui projettent de rester dans leur entreprise d’ici 2020, selon une étude de Deloitte menée dans vingt-neuf pays.

Dans dix ans, seuls 16 % des employés nés entre 1980 et 1995 aimeraient évoluer dans la même structure qu’aujourd’hui. Une statistique inquiétante pour les entreprises, qui traduit un manque de fidélité des salariés de moins de trente-cinq ans. Par ailleurs, le fait d’avoir des responsabilités d’encadrement ne semble pas changer la donne puisque 57 % des cadres sondés se voient partis d’ici 2020. Une aubaine pour les nouveaux employeurs. Un drame pour les entreprises actuelles qui perdent de l’argent (recrutement, formation…). Cette situation devrait ainsi pousser les groupes à se questionner sur leur manière de manager leurs jeunes collaborateurs. D’autant que 63 % d’entre eux ne sont pas satisfaits de leur évolution dans l’entreprise. Un an plus tôt, 28 % des employés de la génération Y considéraient déjà que leur entreprise ne leur permettait pas d’utiliser pleinement leurs capacités. Une autre preuve de la négligence des sociétés. Si le niveau de rémunération reste déterminant, ceux qui prévoient un système de mentoring et davantage de collaboration entre les équipes auraient plus de chance de conserver leurs talents selon l’étude. Même chose pour les entreprises qui favorisent la créativité et encouragent leurs jeunes salariés à devenir des cadres. Cependant, le passage de flambeau entre l’ancienne et la nouvelle génération est parfois délicat. Surtout lorsque la première ne souhaite pas lâcher du lest.  

 

RT

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