Créée par Jean-Louis Ginart en 1976, Relais vert est une société qui commercialise les fruits et légumes Bio cultivés localement. Tout en travaillant pour la réinsertion de jeunes en difficultés jusqu’en 1986 où elle devient une SARL. Depuis, l’entreprise familiale s’est développée et atteint aujourd’hui les 102, 4 millions de chiffre d’affaires.

DÉCIDEURS. Quelles sont les contraintes du marché du bio ?

Jérémie Ginart. Il y a un engouement énorme pour le bio de nos jours, et la demande est même devenue supérieure à l’offre. Nous sommes un grossiste et donc en constante recherche de matières premières. Les préceptes du bio rendent la production plus difficile que celle des cultures conventionnelles. L’enjeu pour nous est de pérenniser notre activité et pour cela nous faisons des avances sur culture ; en jouant un peu le rôle des banques nous finançons les producteurs. C’est un moyen de nous assurer qu'ils n’abandonnent pas le bio et les savoir-faire qui vont avec. Cette année, nous avons investi à hauteur de 650 000 euros dans une ferme avicole bio et nous avons fait pour plus de 400 000 euros d'avances sur culture. En général ces avances sont rentabilisées dans l’année.

Nous dépensons 5 000 euros par mois à la vérification de la qualité des produits 

DÉCIDEURS. Votre défi face au bio ?

Jérémie Ginart. La qualité. Nous dépensons 5 000 euros par mois à la vérification de la qualité des produits. Nous assurons une grande traçabilité, c’est un souci de cohérence pour nous. Nous faisons appel à un laboratoire indépendant.

DÉCIDEURS. Quelles sont vos ambitions futures ?

Jérémie Ginart. Notre principal objectif est d’être de plus en plus proche des producteurs. Parce qu’ils en ont besoin mais nous aussi si l’on veut assurer les demandes.

Propos reccuilli par Morgane Al Mardini

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