Orange se défend après avoir été mis en demeure par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes (Arcep) de rétablir son réseau endommagé.

L’Arcep reproche à Orange d’avoir rompu le service universel téléphonique, un principe visant à assurer un raccordement au réseau téléphonique à un tarif abordable. Le régulateur met en demeure l’opérateur, auquel incombe historiquement cette obligation, de s’y conformer, notamment en rétablissant dans un délai de 48 heures maximum les lignes endommagées. La menace est sérieuse puisqu’elle pourrait aboutir à une condamnation à une amende allant jusqu’à un million d’euros.

Face à ces accusations et injonctions, le secrétaire général du groupe, Nicolas Guérin, se fait son porte-parole dans Les Échos. Il conteste l’analyse de l’autorité de régulation selon laquelle les intempéries (foudre, inondations dans l’Aube, le vol de cuivre, etc.) « ne revêtent pas un caractère nouveau » et surtout le nombre de foyers concernés, 9 millions pour l’Arcep, 2 millions pour Orange. « Il y a forcément des aléas sur un réseau mis en place il y a cinquante ans », insiste l’ancien directeur juridique du groupe. Avant de préciser qu’il ne paira aucune amende mais, au contraire, rétablira la situation.

Pascale D'Amore

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