Bernard Geneste, jusque-là associé chez CMS Francis Lefebvre Avocats, s’est associé à son ancienne collaboratrice, Marine Devulder. Dans leur nouvelle structure, ils poursuivent leur activité de conseil et de contentieux pour les industries et professions de la santé.

Cela faisait trois ans qu’ils travaillaient ensemble quand ils ont décidé de lancer leur propre cabinet. Bernard Geneste, jusqu’ici associé chez CMS Francis Lefebvre Avocats, s’est associé avec sa collaboratrice, Marine Devulder, pour donner naissance à Geneste & Devulder. Une boutique dédiée au conseil et au contentieux pour les industries et professions de la santé.

Un duo complémentaire

Marine Devulder est sortie de l’École de formation du barreau en 2016. Tandis que Bernard Geneste a, lui, prêté serment il y a vingt-deux ans après dix-sept années consacrées au corps des tribunaux administratifs. Pour autant, l’association leur a semblé une évidence, eux qui travaillaient main dans la main sur les dossiers. « J’ai un volet "relations avec l’administration". Marine est pour sa part très à l’aise avec tout ce qui est définition et caractérisation médicale du produit. Ce sont des compétences complémentaires qui permettent de faire le tour des sujets », explique Bernard Geneste.

Il faut dire qu’issue d’une famille de médecins, Marine Devulder a été à bonne école. Bernard Geneste, diplômé de l’IAE (formation économique et juridique), a quant à lui notamment fait ses gammes sur des contentieux fiscaux lorsqu’il était au tribunal administratif de Versailles. Sa dimension européenne, il l’a en partie développée via des expériences comme celle à la Cour de justice du Luxembourg. En 1996, il rejoint Landwell, devenu PWC Société d'Avocats, où il montera le département droit européen et se forgera une petite notoriété dans le domaine des taxes pharmaceutiques.

Cinq ans plus tard, Bernard Geneste intègre CMS Francis Lefebvre Avocats. Il a depuis enregistré de belles victoires : au début des années 2000, le fisc a dû revoir sa copie sur les interdictions de déduction de TVA pour les dépenses de logement, de restauration, de réception et de spectacles engagées par les entreprises, dans le cadre de l’arrêt dit Sanofi. Plus récemment, il a obtenu que les logiciels d’aide à la prescription, qualifiés de dispositifs médicaux, ne se voient pas imposer, en sus du marquage CE, la certification de la Haute Autorité de santé.

Un domaine qui touche au numérique mais les avocats de Geneste & Devulder sont aussi à l’aise avec d’autres spécialités comme le droit de la concurrence. Mon parcours « nous conduit aujourd’hui à avoir une approche à la fois industrielle et pouvoirs publics, qui nous différencie », estime Bernard Geneste qui peut compter sur son carnet d’adresses pour développer l’activité du cabinet.

Olivia Vignaud

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