Idaia, par le biais de sa division Big Data Lab a pu mettre au point une machine capable d’identifier et d’analyser toutes les levées de fonds. Elle délivre alors les résultats à ses clients, mais a également diffusé une synthèse de son étude 2019 auprès du grand public.

Le groupe Idaia, anciennement Cartégie, s’est spécialisé dans le stockage, puis progressivement dans le traitement de données à des fins marketing. Cette deuxième activité est le cœur de métier de l’entreprise et avec l’avènement de l’intelligence artificielle, elle s’est retrouvée révolutionnée. En 2014, le groupe lance sa division Big Data Lab pour s’attaquer à cette nouvelle ère de la donnée de masse. Grâce à ses nouveaux outils – crawling, scraping, machine learning, recherche sémantique – la section alimente les bases de stockage de l’entreprise. La recherche pour détecter ou améliorer ces outils est très importante et l’investissement s’y élève à 10 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.

Parmi les résultats obtenus par Idaia, on peut trouver un référencement de l’ensemble des levées de fonds effectuées en 2019, tous secteurs et valorisations confondus. Montant des tours de tables, taille des entreprises, ancienneté, position géographique, secteur d’activité… sont autant de critères à forte valeur ajoutée qu’a pu dégager ce travail de recherche. Celui-ci a fait l’objet d’une étude, afin d’en assurer la fiabilité. Le projet a donc été conjointement mené avec le Centre aquitain des technologies de l’information et électroniques (Catie), structure qui accompagne le Big Data Lab depuis sa création.

Ce qui ressort particulièrement de cette étude, c’est que les entreprises françaises ont levée 8,47 milliards d’euros grâce à 925 levées de fonds. La majorité d’entre elles ont été effectuées en Île-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Paca et ce aux mois de janvier, mars, juin et octobre. Les métiers liés au numérique représentent le secteur d’activité le plus attrayant en 2019 avec 23,78 % des levées de fonds réalisées et 5,68 milliards d’euros ont été levées par des start-up. En effet, les entreprises les plus anciennes sur le marché suscitent moins l’intérêt des investisseurs, mais les montants récoltés sont plus élevés.

Baptiste Delcambre

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