L’INPI (Institut national de la propriété industrielle) dévoile son palmarès 2021 des déposants de brevets. Cette année encore, cette compilation souligne les secteurs technologiques dans lesquels la France brille : l’aéronautique et l’automobile.

Le Top 10 se confirme dans la durée

Résultat des 14 339 demandes de brevets publiées en 2021 : Safran et Stellantis au coude à coude. Avec plus de mille demandes de brevets publiées, Safran reprend la tête du classement pour la première fois depuis 2004, l’année de lancement du palmarès. Le géant de l’aéronautique et de la défense est suivi de très près par Stellantis avec 1 035 demandes publiées. Par rapport à 2020 cependant, les rangs 3 à 7 sont inchangés. Sur la dernière marche du podium, le Groupe Valeo retient sa position au troisième rang et Renault Group la cinquième place du classement, alors qu’Airbus prend la septième avec plus de 300 demandes de brevets publiées.

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La recherche publique reste présente

Dans le Top 50, douze établissements de recherche, d’enseignement supérieur et établissements de l’État (RESE) sont présents, soit un de moins que l’année passée. Les trois premiers sont identiques à l’an dernier : le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) arrive en quatrième place, et le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) maintient le sixième avec 378 demandes de brevets publiées. Enfin, l’IFP Energies nouvelles arrive en treizième place. Sur six nouveaux entrants dans le Top 50 des déposants, trois sont des établissements publics : l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) en trente-troisième place, le CNES (Centre national d’études spatiales) en trente-huitième place et l’Université Paris-Saclay en quarante-huitième place.

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La concentration des 50 premiers déposants de brevets décroît

Pour rappel, les cinquante meilleurs déposants sont à l’origine de plus de la moitié de l’ensemble des demandes de brevets depuis 2018. En 2021, les 50 premiers déposants représentent 53,2 % de l’ensemble des demandes de brevets publiées, soit une légère baisse par rapport aux 54,8 % de l’année dernière. Une explication possible de ce léger glissement pourrait être due à la loi Pacte, censée renforcer la qualité, la crédibilité et la validité des brevets. À cet égard, Pascal Faure, directeur général de l’INPI, met en lumière cette même loi "complètement mise en œuvre et éprouvée" qui permet notamment "plus de flexibilité dans la protection de leurs innovations et garantit une meilleure robustesse des titres, notamment des brevets. L’innovation est un facteur essentiel de la compétitivité française et sa protection est une absolue nécessité."

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Alexandra Bui 

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