Sylvie Retailleau, François Braun et Roland Lescure, respectivement ministre de l’Enseignement supérieur, de la Santé et de l’Industrie, font le bilan des avancées sanitaires du vaste plan de développement annoncé il y a un an par le président de la République et déclarent le lancement de l’Agence de l’innovation en santé.
Premières avancées en faveur de la santé dans le plan France 2030
Ce plan de 7,5 milliards d’euros pour la santé cherche à faire de la France le champion européen de l’innovation du secteur. L’objectif est d’accompagner la transition de cette industrie primordiale en étant à l’origine de ses innovations tout en assurant sa souveraineté. Ainsi, quatre priorités stratégiques ont été émises : faire de la France un leader de l’innovation, améliorer l’attractivité du pays de manière à accélérer les relocalisations, favoriser l’accès au marché des médicaments pour accroître leur accessibilité auprès des patients, ainsi qu’accompagner la coopération entre secteurs public et privé afin de mutualiser les recherches.
La coordination comme maître-mot
Le plan de développement franchit désormais une nouvelle étape avec la création de l’Agence de l’innovation en santé. Celle-ci coordonnera les actions entre les ministères et professionnels concernés. En outre, elle s’occupera principalement du suivi du plan Santé France 2030, de déterminer les besoins du secteur et l’impact des innovations, sélectionner et développer les projets choisis puis gérer la planification à long terme des stratégies prioritaires. Pour François Braun : "Donner un nouvel élan à l’innovation et à la recherche en santé, c’est non seulement permettre à la France de rester pionnière mais c’est aussi renforcer son attractivité et accompagner les évolutions de notre système de santé unique au monde."
Premier bilan du plan
Nombre de résultats sont encourageants, parmi lesquels les premières mesures destinées à faciliter l’accès au marché produit aux patients en élargissant la liste des médicaments pris en charge par l’Assurance maladie, et la poursuite du développement de la télémédecine. Citons notamment, la dotation de 1 milliard d’euros à la recherche biomédicale qui soutient la création de bioclusters de dimension mondiale ou de multiples mesures pour lier le système sanitaire à la transition numérique.
Le gouvernement tente ainsi de mettre en place toutes les bases afin de permettre le développement des innovations en santé et faire de la France un leader européen en la matière. Reste à voir si les acteurs concernés reprendront la balle au vol.
Tom Laufenburger