Malgré une année difficile sur les marchés de la gestion d’actifs, la banque d’affaires garde le sourire grâce aux opérations de fusions-acquisitions. Le chiffre d'affaires amené par l'activité de conseil compense celui afférent à la gestion.
Le M&A tire les performances de Lazard
Contrairement à une multitude d’acteurs de la finance, Lazard présente des résultats stables pour 2018. En effet, la société possède des revenus proches de 658 millions de dollars pour le dernier trimestre. Sur l’année écoulée, la banque franco-américaine connaît une légère progression, à 2,7 milliards de dollars, soit + 4 %. Ces chiffres s’expliquent par l’implication de la banque dans des opérations de fusions-acquisitions d’envergure, comme le rachat de l’assureur Aetna par la chaîne pharmaceutique CVS pour 78 milliards de dollars. Et, bonne nouvelle pour la banque, cette tendance pourrait bien perdurer, la collecte du début 2019 s’élevant à près de 11 milliards de dollars. Mais les instabilités liées à la politique américaine et l’inquiétude causée par le Brexit ne rassurent pas les investisseurs, laissant ainsi planer le doute sur l’évolution des marchés actions. In fine, les bonnes performances de Lazard éludent quelque peu les rumeurs d’une potentielle cession de branche de gestion d’actifs de la banque, évoquées il y a quelques semaines.
Source : Les Echos
