Le président de la CNCGP de la région Poitou-Charentes Limousin nous dévoile sa vision du métier ainsi que sa feuille de route pour les années à venir.

Décideurs. Depuis quand êtes-vous actifs à la CNCGP et pourquoi cet engagement dans l'association ?

Philippe Pinar. Dans les années 2000, j’ai croisé, Xavier Miravette (administrateur de la Chambre de l’époque) qui m’a donné envie de me rapprocher de la Chambre nationale des conseils en gestion de patrimoine (CNCGP). Depuis j’ai toujours eu à cœur de mettre en avant notre profession de conseil en gestion de patrimoine. Désigné comme le représentant de la Chambre pour la Charente-Maritime, j’ai souhaité partager mon enthousiasme pour mon métier. Cela se traduit depuis douze ans en cinq points : 

1 - l’organisation et l’animation de quatre  réunions par an et ce, en présence de mes confrères Rochelais

2 - l’identification de mon cabinet lors de jurys de Excellia (grande école La Rochelle) : du concours d’entrée jusqu’à la soutenance de fin d’étude du Programme grande école ;  

3 - la participation à la journée de la Finance (Excellia), un moment où chaque professionnel vient présenter son activité afin de susciter des vocations aux futurs professionnels ; 

4- la mise en place d’une rencontre pédagogique et l’organisation d’un après-midi, avec mes confrères, pour sensibiliser des étudiants (inscrits en licence 3 banque assurance de l’université de Bordeaux) au métier de conseil en gestion de patrimoine ;

5 - et la formation, en 2019, de 18 heures en gestion de patrimoine dans le cadre de la licence 3 banque assurance de l’IAE de l’université de La Rochelle.   

Toutes ces actions m’ont permis de fédérer mes confrères, de mieux nous découvrir, d’échanger sur nos expertises différentes et complémentaires afin d’établir un climat de confiance, de partager nos compétences spécifiques. Ainsi, ce groupe de travail a évolué, chacun avec son autonomie dans une relation « gagnant-gagnant ».

Pourquoi vous être présenter à la présidence de la CNCGP Poitou-Charentes Limousin ? 

Je souhaite continuer à appliquer cette idée de gagnant-gagnant au cours des trois prochaines années sur notre grande région, tout en restant le trait d’union, entre les adhérents, le terrain et notre bureau national.

"La clé de la réussite du groupe sera de faire perdurer notre convivialité"

Quelles sont vos ambitions et vos projets pour la région ?

Je ne suis pas un homme de pouvoir mais d’actions. Je viens du terrain. Mon ambition première est de donner envie à nos consœurs et confrères de venir à nos réunions pour partager, se former et ne pas considérer cette réglementation que comme une contrainte. Pour exemple, lors de notre réunion « nouvelle formule », j’ai eu le retour suivant : « Pour une fois je sors de cette réunion en ayant l’impression d’avoir appris quelque chose ! » La formation, la réglementation et le contrôle pèsent de plus en plus sur notre quotidien. Aussi, avec l’expérience de chaque membre de mon équipe, nous souhaitons mettre tout en œuvre pour faciliter le travail quotidien qui nous est imposé.

Comment souhaitez-vous faire évoluer votre groupe régional ?  

Avant tout, je souhaite rendre hommage au président sortant, Jean Claude Gerbaud, qui pendant neuf ans, s’est considérablement investi pour l’évolution du groupe, une réorganisation des réunions nous est imposée par Paris. Nous devons organiser trois réunions par an et participer aux universités régionales afin de valider nos heures de formation. La clé de la réussite du groupe sera de faire perdurer notre convivialité, entre les jeunes adhérents et les anciens, entre consœurs et confrères. Quand un bon état d’esprit est présent le résultat du travail s’en ressent. Mon action sera jugée aussi sur le choix des nouveaux entrants au sein de notre association. Je vous donne donc rendez-vous dans trois ans pour faire le point !

Propos recueillis par Clémentine Nicolas

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