La question du tracking sera finalement suivie d’un vote des députés. Un changement de stratégie de la part de l’exécutif qui a finalement revu sa copie pour limiter une fronde potentielle d’une partie de sa majorité.
Infographie. Le nombre de décès liés au Coronavirus est souvent publié en données brutes. Mais que se passe-t-il lorsque l’on calcule le ratio de morts pour 100 000 habitants ? Réponse dans le graphique ci-dessous.
On s’y attendait et, dans son allocution du 19 avril, Édouard Philippe l’a confirmé : la fin du confinement annoncée huit jours plus tôt par le Président Macron ne serait pas synonyme de retour à la normale pour les Français. Durant une heure trente, le Premier ministre, accompagné du ministre de la Santé, Olivier Véran, a dressé un état des lieux de la crise sanitaire : saluant les avancées accomplies, évoquant les défis à venir, puis détaillant les conditions d’un déconfinement qui, a-t-il insisté, se devra d’être progressif.
Isolement rapide, production massive de masques, tracking numérique et méfiance envers la Chine permettent au pays de ne compter que six décès liés au Coronavirus. Focus sur une politique sanitaire exemplaire.
Depuis le 11 mars dernier, il est l’homme qui murmure à l’oreille de l’exécutif. Celui qui, en sa qualité de président du Conseil scientifique créé par le gouvernement, a la charge « d’encadrer la décision publique face à la pandémie ». Une responsabilité de taille doublée d’un poste sur mesure pour cet expert en maladies infectieuses rompu aux situations de crise et aux décisions d’urgence.
En proie à l’épidémie de Coronavirus, l’Italie bénéficie de l'aide sanitaire de la Russie, qui a organisé de nombreux ponts aériens à destination de Rome. Mais cette générosité nouvelle ne cache-t-elle pas une nouvelle stratégie russe ?