« François Hollande a été élu sur une imposture intellectuelle et morale »
Une question à Jean-François Copé
À quoi attribuez-vous les couacs du gouvernement : redevance télévisuelle, taxation des œuvres d’art, dépénalisation de l’usage du cannabis, etc. ?
Jean-François Copé. Trois choses peuvent à mon sens expliquer la multiplicité de ces couacs. La première, c’est qu’il n’y a pas de grande vision pour la France. François Hollande a été élu sur une imposture intellectuelle et morale qui a consisté à faire croire que l’on pouvait résoudre les problèmes de ce pays en niant la crise. Cela l’amène aujourd’hui à des révisions totalement illisibles pour l’opinion publique. D’où une incohérence au quotidien.
La deuxième raison, c’est le niveau extrême d’impréparation et d’incompétence de l’équipe gouvernementale. Je n’ai jamais vu une telle improvisation dans la conduite des affaires d’un pays.
La troisième, c’est qu’il semble qu’il n’y ait ni à l’Élysée, ni à Matignon de personnalités en mesure de prendre de décisions. Ni François Hollande ni Jean-Marc Ayrault n’aiment ça. Cela se savait depuis longtemps, se voyait et était redouté. Nous en avons désormais l’illustration.
Aujourd’hui, le maintien de Jean-Marc Ayrault dans l’exercice de ses fonctions passe à mes yeux par une reprise en main sérieuse de la conception de sa fonction. S’il doit continuer à être balloté par ses ministres tous les jours, voire plusieurs fois par jour, je ne vois pas comment la maison France peut être dirigée.
Jean-François Copé. Trois choses peuvent à mon sens expliquer la multiplicité de ces couacs. La première, c’est qu’il n’y a pas de grande vision pour la France. François Hollande a été élu sur une imposture intellectuelle et morale qui a consisté à faire croire que l’on pouvait résoudre les problèmes de ce pays en niant la crise. Cela l’amène aujourd’hui à des révisions totalement illisibles pour l’opinion publique. D’où une incohérence au quotidien.
La deuxième raison, c’est le niveau extrême d’impréparation et d’incompétence de l’équipe gouvernementale. Je n’ai jamais vu une telle improvisation dans la conduite des affaires d’un pays.
La troisième, c’est qu’il semble qu’il n’y ait ni à l’Élysée, ni à Matignon de personnalités en mesure de prendre de décisions. Ni François Hollande ni Jean-Marc Ayrault n’aiment ça. Cela se savait depuis longtemps, se voyait et était redouté. Nous en avons désormais l’illustration.
Aujourd’hui, le maintien de Jean-Marc Ayrault dans l’exercice de ses fonctions passe à mes yeux par une reprise en main sérieuse de la conception de sa fonction. S’il doit continuer à être balloté par ses ministres tous les jours, voire plusieurs fois par jour, je ne vois pas comment la maison France peut être dirigée.