Entretien avec Eva Memran, présidente de l’A3F, directeur fiscal, Accor
Décideurs. Vous êtes présidente de l’A3F depuis janvier dernier. Pouvez-vous revenir sur la création de l’association ?
Eva Memran. L’Association française des femmes fiscalistes – A3F – est née en 2005 avec l’objectif de créer un réseau professionnel de femmes représentant l’ensemble des acteurs de la fiscalité, en France comme à l’étranger. Lieu d’échanges et de réflexion, l’une des missions de l’A3F est de tisser des liens entre les fiscalistes en entreprise, les avocats, les universitaires et l’administration fiscale (l’une de ses représentantes vient d’être nommée membre d’honneur). L’intervention de tous ces acteurs de la fiscalité française et internationale nous offre, non seulement une expertise technique pointue, mais également une visibilité extraordinaire auprès de publics d’experts et dans la presse. La diversité de nos membres nous permet de bénéficier de regards différents sur la fiscalité et ses enjeux dans notre société actuelle. De ce point de vue, les discussions avec l’administration fiscale sont essentielles afin d’instaurer un véritable dialogue et devenir force de proposition auprès des pouvoirs publics dans notre domaine d’expertise.
Décideurs. L’une des commissions de l’A3F est dédiée ? l’international. Quelles sont ses missions ?
E. M. Nous avons créé une commission internationale car, à l’image de la fiscalité elle-même, notre association ne se limite pas aux frontières françaises. L’A3F n’a pas son pendant à l’étranger. Or, les problématiques fiscales sont de plus en plus transfrontalières, et nous devons gérer très fréquemment, au sein de nos entreprises multinationales, une fiscalité répartie entre plusieurs pays. Les échanges avec des fiscalistes et les administrations fiscales étrangères sont donc devenus fondamentaux. Notre souhait est aujourd’hui de constituer des partenariats et de créer des forums de discussion. Nous avons déjà pris des contacts avec les représentantes de certains pays au Luxembourg et au Canada.
Décideurs. En tant que présidente, quelles sont vos ambitions pour l’association ?
E. M. L’A3F existe depuis près de sept ans et compte à ce jour quatre-vingt-dix membres. Nos objectifs sont aujourd’hui de rendre notre réseau plus visible, nous avons d’ailleurs créé un site internet, et de nous imposer en tant qu’acteur d’excellence dans notre domaine d’expertise complexe qu’est la fiscalité. Par ailleurs, nous mettons en place des partenariats en France avec d’autres réseaux en lien avec nos deux casquettes – réseau de femmes et réseau de fiscalistes. À terme, nous souhaitons développer nos débats techniques sur des thèmes spécifiques (fiscalité et compétitivité, financement des projets d’acquisitions internationaux, package des dirigeants…) et ouvrir au public nos rencontres et débats.
Eva Memran. L’Association française des femmes fiscalistes – A3F – est née en 2005 avec l’objectif de créer un réseau professionnel de femmes représentant l’ensemble des acteurs de la fiscalité, en France comme à l’étranger. Lieu d’échanges et de réflexion, l’une des missions de l’A3F est de tisser des liens entre les fiscalistes en entreprise, les avocats, les universitaires et l’administration fiscale (l’une de ses représentantes vient d’être nommée membre d’honneur). L’intervention de tous ces acteurs de la fiscalité française et internationale nous offre, non seulement une expertise technique pointue, mais également une visibilité extraordinaire auprès de publics d’experts et dans la presse. La diversité de nos membres nous permet de bénéficier de regards différents sur la fiscalité et ses enjeux dans notre société actuelle. De ce point de vue, les discussions avec l’administration fiscale sont essentielles afin d’instaurer un véritable dialogue et devenir force de proposition auprès des pouvoirs publics dans notre domaine d’expertise.
Décideurs. L’une des commissions de l’A3F est dédiée ? l’international. Quelles sont ses missions ?
E. M. Nous avons créé une commission internationale car, à l’image de la fiscalité elle-même, notre association ne se limite pas aux frontières françaises. L’A3F n’a pas son pendant à l’étranger. Or, les problématiques fiscales sont de plus en plus transfrontalières, et nous devons gérer très fréquemment, au sein de nos entreprises multinationales, une fiscalité répartie entre plusieurs pays. Les échanges avec des fiscalistes et les administrations fiscales étrangères sont donc devenus fondamentaux. Notre souhait est aujourd’hui de constituer des partenariats et de créer des forums de discussion. Nous avons déjà pris des contacts avec les représentantes de certains pays au Luxembourg et au Canada.
Décideurs. En tant que présidente, quelles sont vos ambitions pour l’association ?
E. M. L’A3F existe depuis près de sept ans et compte à ce jour quatre-vingt-dix membres. Nos objectifs sont aujourd’hui de rendre notre réseau plus visible, nous avons d’ailleurs créé un site internet, et de nous imposer en tant qu’acteur d’excellence dans notre domaine d’expertise complexe qu’est la fiscalité. Par ailleurs, nous mettons en place des partenariats en France avec d’autres réseaux en lien avec nos deux casquettes – réseau de femmes et réseau de fiscalistes. À terme, nous souhaitons développer nos débats techniques sur des thèmes spécifiques (fiscalité et compétitivité, financement des projets d’acquisitions internationaux, package des dirigeants…) et ouvrir au public nos rencontres et débats.