Cette mathématicienne compte parmi les trente Français sur lesquels nous avons choisi de parier avec optimisme et fierté en 2015…
Laure Saint-Raymond (ENS) : L’incroyable équation
Cette mathématicienne hors pair n’a qu’une idée en tête pour 2015 : se recentrer sur la recherche et l’enseignement. Sollicitée de toutes parts depuis qu’elle a intégré l’Académie des sciences en juin dernier, la professeur à l’ENS s’envole à Boston pour une année sabbatique. Son rêve ? «?Pourvoir réfléchir pendant trois heures sur le mouvement des particules dans l’océan sans aucune interruption.?» Un espoir sur le point de se concrétiser : la jeune médaillée du prix Pie XI en 2004, entrée au CNRS à 26 ans, a été invitée à enseigner à Harvard et au MIT pour un an. Si elle trouve désolant «?qu’on donne si peu de poids à la recherche en France?», Laure Saint-Raymond ne compte pas s’expatrier. C’est pour son pays qu’elle s’est engagée à «?transmettre le goût de la recherche à tout prix?».
Pourquoi on parie sur elle : la chercheuse est en lice pour obtenir la reconnaissance de la communauté scientifique internationale avec son modèle mathématique appliqué à l’océanographie.
Sa réputation : celle d’une surdouée. À 39 ans, elle devient ainsi la plus jeune membre de l’Académie des sciences.
Son secret bien gardé : la mathématicienne s’est promis d’apprendre à dire non aux interviews, conférences et tout autre projet susceptible de la déconcentrer. «?Un pari difficile à remporter?», selon ses propres mots.
Pourquoi on parie sur elle : la chercheuse est en lice pour obtenir la reconnaissance de la communauté scientifique internationale avec son modèle mathématique appliqué à l’océanographie.
Sa réputation : celle d’une surdouée. À 39 ans, elle devient ainsi la plus jeune membre de l’Académie des sciences.
Son secret bien gardé : la mathématicienne s’est promis d’apprendre à dire non aux interviews, conférences et tout autre projet susceptible de la déconcentrer. «?Un pari difficile à remporter?», selon ses propres mots.