Pascal Eydoux prend la tête de l’institution dans le contexte tendu de la réforme Macron.
Le CNB a un nouveau président
Le Conseil national des barreaux (CNB) a élu ce 17 janvier Pascal Eydoux à sa présidence pour la mandature 2015/2017 à l’occasion du renouvellement du bureau par son assemblée générale. Pascal Eydoux succède à Jean-Marie Burguburu, élu en 2013. Ce dernier était arrivé pour remplacer Christian Charrière-Bournazel, contraint de démissionner à la suite d’une crise interne.
Ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du barreau de Grenoble (2000-2001), Pascal Eydoux, 61 ans, a été président de la conférence des bâtonniers (2008-2010) et membre du collège ordinal de province du CNB (2003-2005). Il exerce au sein du cabinet Eydoux-Modelski qu’il a cofondé avec Pascale Modelski en 1995.
Pascal Eydoux arrive à la présidence du CNB dans un contexte tendu lié tout particulièrement en raison du projet de loi Macron relative aux professions réglementées. La rivalité entre le CNB et l’ordre du barreau des avocats de Paris s’est exacerbée sur cette question. Le CNB, qui s’y oppose, avait appelé à une manifestation nationale le 10 décembre 2014 à laquelle l’ordre parisien a refusé de participer. Ce dernier est en effet favorable à cette réforme, notamment en ce qui concerne la création du statut d’avocat salarié. Pascal Eydoux aura la lourde responsabilité d’apaiser les relations entre le CNB et l’institution francilienne ainsi que de faire aboutir la réforme Macron dans un sens qui satisfasse au mieux l’ensemble de la profession.
Copyright photo: Bryan du Halgouet
Ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du barreau de Grenoble (2000-2001), Pascal Eydoux, 61 ans, a été président de la conférence des bâtonniers (2008-2010) et membre du collège ordinal de province du CNB (2003-2005). Il exerce au sein du cabinet Eydoux-Modelski qu’il a cofondé avec Pascale Modelski en 1995.
Pascal Eydoux arrive à la présidence du CNB dans un contexte tendu lié tout particulièrement en raison du projet de loi Macron relative aux professions réglementées. La rivalité entre le CNB et l’ordre du barreau des avocats de Paris s’est exacerbée sur cette question. Le CNB, qui s’y oppose, avait appelé à une manifestation nationale le 10 décembre 2014 à laquelle l’ordre parisien a refusé de participer. Ce dernier est en effet favorable à cette réforme, notamment en ce qui concerne la création du statut d’avocat salarié. Pascal Eydoux aura la lourde responsabilité d’apaiser les relations entre le CNB et l’institution francilienne ainsi que de faire aboutir la réforme Macron dans un sens qui satisfasse au mieux l’ensemble de la profession.
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