Pour la deuxième année, les Gaspards de la politique viennent d'être remis, primant les saillies politiques les plus antilibérales.
Et le Gaspard revient à...
La deuxième édition des Gaspards de la politique, organisée par le quotidien L’Opinion (Nicolas Beytout) et le think tank GénérationLibre (Gaspard Koenig), a récompensé en début de mois les sorties les plus antilibérales parmi cinquante phrases prononcées en 2015 par des politiques de tout bord.
Benoît Hamon, ancien ministre de l’Éducation nationale, a reçu le Gaspard d’Or à propos de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy : « Quand on n’a rien à se reprocher, ce n’est pas grave d’être sur écoute. »
De son côté, Laurent Wauquiez, député UMP de Haute-Loire, remporte le Gaspard de l’interventionnisme : « (Il faut) se donner les moyens de ravoir une vraie stratégie industrielle et cela passe par l’entrée de l’État au capital. »
Avec sa sortie « Aucun salarié de ce pays ne travaille le dimanche par "volontariat", mais parce que le patron le veut », Gérard Filoche, membre du bureau national du PS, gagne le Gaspard de l’autoritarisme. Pas très éloigné de cela, Arnaud Montebourg, ancien ministre du Redressement productif, celui du dirigisme : « Lorsque je reçois l’Autorité de la concurrence qui vient à mon bureau, je lui dis : vous êtes contre les ententes et moi je les organise. »
Le président de la République, François Hollande, obtient le Gaspard du jacobinisme avec « La France, même quand elle fait du libéralisme, le fait par l’État. »
Enfin, à la mairie de Paris, c’est Anne Hidalgo qui reçoit le Gaspard du paternalisme : « Un maire, c’est le souci de protéger, l’obsession de trouver une solution à chaque problème, une réponse à chaque question. »
Michel Sapin (« Il n’y aurait pas autant de jeunes arrivant sur le marché du travail, le chômage baisserait »), Bruno Le Maire (« Je suis opposé à la libéralisation sauvage des professions réglementées ») et Denis Payre (« La loi d’Emmanuel Macron ? Le risque de casser certaines professions qui fonctionnent bien pour plaire à quelques ultralibéraux de la Commission ») ont d'ores et déjà été désignés « Espoirs pour l’année prochaine ».
Benoît Hamon, ancien ministre de l’Éducation nationale, a reçu le Gaspard d’Or à propos de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy : « Quand on n’a rien à se reprocher, ce n’est pas grave d’être sur écoute. »
De son côté, Laurent Wauquiez, député UMP de Haute-Loire, remporte le Gaspard de l’interventionnisme : « (Il faut) se donner les moyens de ravoir une vraie stratégie industrielle et cela passe par l’entrée de l’État au capital. »
Avec sa sortie « Aucun salarié de ce pays ne travaille le dimanche par "volontariat", mais parce que le patron le veut », Gérard Filoche, membre du bureau national du PS, gagne le Gaspard de l’autoritarisme. Pas très éloigné de cela, Arnaud Montebourg, ancien ministre du Redressement productif, celui du dirigisme : « Lorsque je reçois l’Autorité de la concurrence qui vient à mon bureau, je lui dis : vous êtes contre les ententes et moi je les organise. »
Le président de la République, François Hollande, obtient le Gaspard du jacobinisme avec « La France, même quand elle fait du libéralisme, le fait par l’État. »
Enfin, à la mairie de Paris, c’est Anne Hidalgo qui reçoit le Gaspard du paternalisme : « Un maire, c’est le souci de protéger, l’obsession de trouver une solution à chaque problème, une réponse à chaque question. »
Michel Sapin (« Il n’y aurait pas autant de jeunes arrivant sur le marché du travail, le chômage baisserait »), Bruno Le Maire (« Je suis opposé à la libéralisation sauvage des professions réglementées ») et Denis Payre (« La loi d’Emmanuel Macron ? Le risque de casser certaines professions qui fonctionnent bien pour plaire à quelques ultralibéraux de la Commission ») ont d'ores et déjà été désignés « Espoirs pour l’année prochaine ».