Un rapport remis à Patrick Kanner formule des propositions pour encourager l'engagement des jeunes.
Vers une retraite forcée à 70 ans pour les élus ?
L’idée n’est pas nouvelle mais elle divise toujours autant la classe politique. Le rapport intitulé « Reconnaître, valoriser, encourager l’engagement des jeunes » qui a été remis au ministre de la Ville et de la Jeunesse, Patrick Kanner, propose de plafonner à 70 ans l’âge d’un candidat à une élection parlementaire ou locale. Lors des dernières élections législatives, 15 des 577 députés avaient plus de 70 ans. En revanche, ils seront 97 à avoir atteint l’âge fatidique lors du prochain scrutin en 2017. Au Sénat, les septuagénaires sont plus nombreux : lors des dernières élections, 47 d’entre eux n’auraient pas pu se présenter et près d’un tiers ne pourrait pas briguer un mandat supplémentaire lors du renouvellement de la Haute Chambre. Globalement, 60 % des parlementaires ont plus de 60 ans.
Le débat suscité par cette proposition est complexe. D’un côté, les électeurs sont libres de choisir qui élire. À ce titre, l’âge d’un candidat intervient comme un facteur comme un autre. De l’autre côté, l’Assemblée nationale doit assurer la représentation de la nation, et donc de toutes ses classes d’âge. Certains éludent la question et préfèrent relancer l’idée d’une limitation du nombre de mandats successifs qui n’existe aujourd’hui que pour le président de la République.
Le rapport propose également de promouvoir le bénévolat auprès des étudiants en octroyant des crédits ECTS (European Credits Transfer System) supplémentaires pour tous ceux qui effectueraient au moins cinquante heures d’activités bénévoles par semestre universitaire.
Autre proposition : lancer un débat national sur l’abaissement de l’âge du droit de vote à 16 ans. Notant qu’il n’existe pas de réelle demande de la part des jeunes, le rapport rappelle néanmoins que les expériences à l’étranger montrent que le droit de vote à 16 ans a une influence très positive sur le taux de participation et sur la satisfaction démocratique des jeunes.
S. V.
Le débat suscité par cette proposition est complexe. D’un côté, les électeurs sont libres de choisir qui élire. À ce titre, l’âge d’un candidat intervient comme un facteur comme un autre. De l’autre côté, l’Assemblée nationale doit assurer la représentation de la nation, et donc de toutes ses classes d’âge. Certains éludent la question et préfèrent relancer l’idée d’une limitation du nombre de mandats successifs qui n’existe aujourd’hui que pour le président de la République.
Le rapport propose également de promouvoir le bénévolat auprès des étudiants en octroyant des crédits ECTS (European Credits Transfer System) supplémentaires pour tous ceux qui effectueraient au moins cinquante heures d’activités bénévoles par semestre universitaire.
Autre proposition : lancer un débat national sur l’abaissement de l’âge du droit de vote à 16 ans. Notant qu’il n’existe pas de réelle demande de la part des jeunes, le rapport rappelle néanmoins que les expériences à l’étranger montrent que le droit de vote à 16 ans a une influence très positive sur le taux de participation et sur la satisfaction démocratique des jeunes.
S. V.