Une question à François Fillon, candidat à la présidence de l'UMP
«Je suis déterminé et je suis heureux d’aller à la rencontre des militants de l’UMP»
Une question à François Fillon
Décideurs. Dans quel état d'esprit êtes-vous à un mois de l'élection ?
François Fillon. Je suis déterminé et je suis heureux d’aller à la rencontre des militants de l’UMP. Au fur et à mesure de mes rencontres, je ressens leur intérêt pour cette élection interne. Leur besoin de débattre et de rester soudés est très fort.
Je suis frappé de voir combien nos adhérents ne dissocient pas l’avenir de notre parti de l’avenir de notre pays. Comme eux, je suis inquiet pour la France. François Hollande et son gouvernement n’ont pas pris conscience de la gravité de la crise. Ils croient que c’est une crise conjoncturelle, alors que le défi est structurel. Notre compétitivité est insuffisante, les investissements sont au point mort, l’activité et l’emploi sont asphyxiés. Et malgré ce tableau si sombre, le gouvernement s’emploie à surtaxer les entreprises et les ménages au risque de briser les ressorts de la croissance, sans pour autant poursuivre les nécessaires réformes de fond qui seules permettront de maîtriser le budget de l’État et de relancer notre économie. Les mesures gouvernementales vont plonger notre pays dans une grave récession.
J’aurais souhaité que François Hollande s’élève au-dessus des intérêts du parti socialiste pour devenir le chef de la nation. La crise aurait dû l’amener à renoncer à des réformes dangereuses pour notre économie et notre pays. Au lieu de cela, le gouvernement navigue à vue, dans l’improvisation totale, comme l’a montré l’annonce d’une surtaxation absurde des plus-values sur les cessions pour les créateurs d’entreprise, puis son retrait quelques jours plus tard… Je suis aussi frappé par le sectarisme qui a guidé la suppression de la « TVA compétitivité » et le rabotage de la déduction des intérêts d’emprunt qui est vitale pour l’innovation. Cette politique anti-entreprise est non seulement stupide mais profondément blessante pour tous les entrepreneurs qui sont au cœur de notre redressement économique.
François Fillon. Je suis déterminé et je suis heureux d’aller à la rencontre des militants de l’UMP. Au fur et à mesure de mes rencontres, je ressens leur intérêt pour cette élection interne. Leur besoin de débattre et de rester soudés est très fort.
Je suis frappé de voir combien nos adhérents ne dissocient pas l’avenir de notre parti de l’avenir de notre pays. Comme eux, je suis inquiet pour la France. François Hollande et son gouvernement n’ont pas pris conscience de la gravité de la crise. Ils croient que c’est une crise conjoncturelle, alors que le défi est structurel. Notre compétitivité est insuffisante, les investissements sont au point mort, l’activité et l’emploi sont asphyxiés. Et malgré ce tableau si sombre, le gouvernement s’emploie à surtaxer les entreprises et les ménages au risque de briser les ressorts de la croissance, sans pour autant poursuivre les nécessaires réformes de fond qui seules permettront de maîtriser le budget de l’État et de relancer notre économie. Les mesures gouvernementales vont plonger notre pays dans une grave récession.
J’aurais souhaité que François Hollande s’élève au-dessus des intérêts du parti socialiste pour devenir le chef de la nation. La crise aurait dû l’amener à renoncer à des réformes dangereuses pour notre économie et notre pays. Au lieu de cela, le gouvernement navigue à vue, dans l’improvisation totale, comme l’a montré l’annonce d’une surtaxation absurde des plus-values sur les cessions pour les créateurs d’entreprise, puis son retrait quelques jours plus tard… Je suis aussi frappé par le sectarisme qui a guidé la suppression de la « TVA compétitivité » et le rabotage de la déduction des intérêts d’emprunt qui est vitale pour l’innovation. Cette politique anti-entreprise est non seulement stupide mais profondément blessante pour tous les entrepreneurs qui sont au cœur de notre redressement économique.