« Une sortie de crise paraît improbable à court terme »
Une question à Olivier Duha, président de Croissance Plus
Décideurs. Certains ministres ont récemment déploré la politique d’austérité mené par François Hollande. Alors que ce dernier revendique la rigueur, la politique du gouvernement auprès des entreprises est-elle propice à une sortie de crise ?
Olivier Duha. Rigueur, récession, croissance nulle… Ce sont les maux actuels de la France. Et malgré l’optimisme régulier des entrepreneurs de croissance, une sortie de crise paraît improbable à court terme. L’Insee a dévoilé les chiffres de croissance de la France du premier trimestre. Le PIB recule de nouveau de 0,2 %. Tant qu’il n’y aura pas de croissance, la compétitivité des entreprises et la situation de l’emploi ne pourront pas s’améliorer.
Nous demandons à l’État de faire plus d’efforts concernant ses dépenses publiques car elles sont très néfastes pour notre économie. Une vraie réforme de son budget serait un signal fort contre la crise.
Du coté des entreprises, il faut permettre aux entrepreneurs d’adapter leur activité à la situation économique en assouplissant le droit du travail, en adaptant le temps de travail de leurs collaborateurs aux carnets de commandes. Désormais, plus rien ne peut être figé. En ces temps de crise, toutes les parties, État-Entreprise-Citoyen, doivent participer à cette politique de rigueur mais les mesures du gouvernement doivent être équilibrées.
Olivier Duha. Rigueur, récession, croissance nulle… Ce sont les maux actuels de la France. Et malgré l’optimisme régulier des entrepreneurs de croissance, une sortie de crise paraît improbable à court terme. L’Insee a dévoilé les chiffres de croissance de la France du premier trimestre. Le PIB recule de nouveau de 0,2 %. Tant qu’il n’y aura pas de croissance, la compétitivité des entreprises et la situation de l’emploi ne pourront pas s’améliorer.
Nous demandons à l’État de faire plus d’efforts concernant ses dépenses publiques car elles sont très néfastes pour notre économie. Une vraie réforme de son budget serait un signal fort contre la crise.
Du coté des entreprises, il faut permettre aux entrepreneurs d’adapter leur activité à la situation économique en assouplissant le droit du travail, en adaptant le temps de travail de leurs collaborateurs aux carnets de commandes. Désormais, plus rien ne peut être figé. En ces temps de crise, toutes les parties, État-Entreprise-Citoyen, doivent participer à cette politique de rigueur mais les mesures du gouvernement doivent être équilibrées.